Chapitre 7

198 25 6
                                    

Emma
Après être sorti du bureau du docteur McCumm, je rejoignis Eliott qui m'attendait dans la salle d'attente. Quand il me vit, il se précipita vers moi et me demanda :

«  Ça va ? Qu'est-ce qu'il voulait ? C'était long !
- Respire Eliott! Dis-je, en riant. Oui ça va, il voulait plus de détails de la manière dont je suis tombée, c'est tout. Continuai-je.
- D'accord, bon bah temps mieux alors ! Je te ramène chez toi après être passé à la pharmacie ? Demanda-t-il.
- Oui, je veux bien, merci.      
- Et ta mère finit à quelle heure ? Peut-être que si elle a fini, on pourrait la ramener aussi ?
- Euh... Je regarde en sa direction et la vis encore travailler sur son ordinateur. Je crois qu'elle travaille de nuit. Fini-je, par dire. »

Il hocha la tête et nous nous dirigeons vers la sortie de l'établissement.

« Attend Emma? Cri une voix féminine. Je me retournai pour voir qui m'appelait et s'était bien évidemment ma mère.
-Qu'est-ce qui a ? Demandai-je, ennuyé.
- Je... Je voulais te donner ça. Dit-elle, en me tendant un morceau de papier. Je le prix et la regardai de nouveau, ignorant ce que c'était.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Je sais que je suis la dernière personne à qui tu es envie parler, mais si tu as envie de parler à quelqu'un d'autre que tes amis ou si tu as un problème, je... Je suis toujours disponible...Dit-elle, avec un sourire timide.
- Mh... D'accord, merci ? »

Elle sourit, puis retourna à son poste de travail. Je la regardai et elle avait l'air exténué, quand elle me parlait, j'avais pu constater qu'elle avait des cernes sous ses yeux et que ces derniers étaient rouges. Je suppose qu'elle a dû pleurer, la pauvre...

Je secouais la tête et repris mes esprits. C'est Moi la pauvre dans l'histoire, c'est Moi qui pleure tous les soirs, c'est Moi qui me suis faite rejeter de chez moi ! Alors non, elle n'est pas une pauvre femme à qui je peux lui donner ma pitié, pas après ce qu'elle m'a faits !

Je rejoignais Eliott dans la voiture et celui-ci démarra dès que je fus attachée. Il m'emmena à la pharmacie où j'ai acheté ma pommade puis m'a raccompagné chez moi.

Je suis devant ma télévision avec une salade césar dans les mains. Je regarde attentivement ma nouvelle série, F.R.I.E.N.D.S. J'en avais beaucoup entendu parler de cette série, mais je n'avais jamais osé regarder, car mes amies disaient que c'était une série pour nos parents ! Mais comme je n'ai plus de parents et d'ami, je m'en contre-fiche des avis des autres, et puis c'est plutôt cool comme série. Surtout, que les acteurs sont géniaux et les personnages qu'ils intègrent ont l'aire de vraiment avoir une belle vie. Contrairement à moi. C'est vrai : Rachel et Ross se sont trouvé, Monica et Chandler sont mariés et vont avoir des enfants, Joey bosse comme acteur même s'il a un peu de mal et Phoebe est la fille la plus joyeuse que j'ai jamais vue de toute ma vie. Et j'aimerais avoir sa joie de vie et sa positive attitude.

Certes l'image de la série est plutôt mauvaise et pas aussi nette que la dernière série Netflix, mais ça se regarde. Dans tous les cas, je suis le genre de personne qui regarde n'importe quel film à la télévision, à part des films d'horreur, ça, je n'aime pas du tout !

Une fois, mon repas finit ainsi que l'épisode, je me dirigeais vers ma chambre pour faire mes quelques exercices de mathématique puis après avoir fini, je me couchais enfin. Alors que j'allais tomber dans les bras de Morphée, mon téléphone sonna. Je grognais, le pris sans plus attendre et répondais à mon appel :

« Allo ? Dis-je, d'une voix fatiguée.
- Oh, excuse-moi Emma, je ne voulais pas te réveiller. Dit une voix féminine, que je reconnaîtrai entre mille.
- Olivia ? Oh, mon Dieu, tu me manques tellement ! M'exclamais-je.
- Moi aussi ma chérie ! Comment tu vas ?
- Ça va et toi ?
- Je sais que tu mens, si tu irais vraiment bien, tu te serais mise à parler sans que je puisse t'arrêter ! Dit-elle, en rigolant. »

Prête à tout !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant