Chapitre 14

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Emma
Le lendemain après-midi, nous sommes allés voir un pédiatre et celui-ci nous a annoncé que Noah commençait à faire ses dents. Nous avons donc acheté un anneau de dentition qu'il pourra mordiller quand il aura mal puis quelques médicaments pour moi. Je savais que si Noah pleurait, ce n'était pas pour rien. Nicola fut soulagé quand il a appris que toutes les crises de notre enfant n'étaient pas de sa faute. Il en a même pleuré quand nous étions que tous les deux. Il a vraiment été touché par ses crises, mais maintenant que nous savons les causes de tout ça, il va beaucoup mieux. D'ailleurs, il s'occupe très bien de Noah désormais et sait comment s'y prendre quand il pleure. Je n'arrive pas à croire qu'il y a un mois de cela, Nicola n'était pas dans nos vies, qu'il ne savait comment s'y prendre avec un enfant à l'époque et que maintenant, il était devenu un père. Un vrai père qui savait comment gérer un enfant.

Aujourd'hui, je reprenais la danse. Enfin ! Ça m'avait tellement manqué ! Mais malheureusement, il n'y avait pas que la danse que je reprenais, mais aussi les cours. Car oui, je n'avais pas repris les cours tout de suite à cause de mon cou. Je ne vois pas en quoi ça m'empêchait d'aller en cours, mais bon, ils m'ont ordonné de me reposer et comme je n'avais pas envie d'y aller, j'en ai profité.

Je me préparai pour aller à l'école. J'enfilais un jean très clair, qui est usé par le temps, et un pull en laine beige. Je chaussais mes baskets basses blanches et mis ma veste en cuir. J'attache mes cheveux en une queue-de-cheval et appliquais un peu de mascara et me parfumais légèrement. Une fois prête, j'allais dans ma chambre où je trouvais Nicola en train de dormir comme un bébé. Je souris en le voyant. J'aimerai le laissé dormir encore, mais je dois le réveiller pour qu'il s'occupe de Noah pendant que je suis au lycée.

« Nick... Réveille-toi, je vais bientôt partir. Dis-je, doucement.
- Mh... Encore... 2 minutes...
- Non, non ! Je sais que si je te laisse encore dormir, je vais rentrer ce soir, tu seras toujours dans le lit. Donc tu bouges tes fesses allé ! Dis-je, en tirant la couverture.
- Noon laisse-moi dormir... Il est trop tôt ! Grogna-t-il.
- Je pars déjeuner, si dans deux minutes, tu es toujours dans le lit en train de dormir, je te lance un seau d'eau glacé sur la tête ! C'est clair ?
- Oui maman... Dit-il, en se tournant dos à moi. »

Je rigolais et alla déjeuner. Je préparais mon chocolat chaud et mon jus de fruit puis une fois que tout fut prêt, je m'installais et mangeais. Quelques minutes plus tard, je vis la touffe de cheveux du brun, sortir de la chambre avec le regard fatigué. Je souriais en le voyant et lui grognais.

« Bonjour beau au bois dormant. Dis-je, en rigolant.
- Bonjour princesse... Dit-il, en s'approchant de moi pour m'embrasser le front. Bien dormis ?
- Oui... Mais Noah s'est réveillé dans la nuit, le pauvre, il a mal même la nuit...  - Espérons qu'elles poussent vite ses dents. »

Je hochais de la tête et fini mon petit-déjeuner. Je mis ma tasse et mon verre dans l'évier, et servis un verre de jus de fruit au père de mon fils.

« Je vais être en retard. N'oublie pas d'emmener Noah à la crèche et surtout l'anneau pour ses dents, d'accord ? Je rentrerai vers 19 h donc tu passeras chercher Noah quand tu auras fini ton boulot. Voilà, j'ai tout dis. À ce soir ! Dis-je, en me dépêchant de sortir de mon appartement.
- Attends-tu as oublié quelque chose !
- Quoi ?
- De respirer ! Dit-il, en riant. »

Je tirais la langue puis sortis de mon appartement et me dépêchais de descendre vers mon arrêt de bus, sinon je risquais de le loupé. Celui-ci arriva quelques minutes après. Je rentrais, passais ma carte puis m'installais au fond du véhicule. Une fois assise, je sortis mon fameux livre que je n'avais toujours pas fini ; The Mazer Runner. Avec tout ce qui s'est passé ces jours-ci, je n'avais pas trop la tête à lire. Malheureusement pour moi, ça n'allait pas être aujourd'hui que je finirai ce livre. Je suis déjà arrivé à mon lycée. Je descendais et me dirigeais vers l'entrée de l'établissement. Quand j'ai franchi les portes du bâtiment, toute discutions s'étaient arrêté et tous les regards se posaient sur moi. Je me sentais tout de suite inconfortable. Plus j'avançais dans le couloir, plus les chuchotements se faisaient entendre... J'aurais dû m'en douter que rien n'aller changer dans ce fichu lycée, ce sera toujours le même. Les gens ne changeront jamais, ce sont des gamins égoïstes et hypocrites. Toujours avec leurs chuchotements, toujours avec leurs jugements à chaque fois que tu croises leurs regards. Vivement, que je parte de cet endroit.

Prête à tout !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant