Prête à tout !

Chapitre 28

Emma.
Alors que j'allais dire à Eliott qu'on pouvait rentrer, ce dernier me coupa en disant :

« Maintenant que tout cela est fini, que Nicolas ne fait plus parti de ta vie et que Noah restera à tes côtés toute ta vie. Que tous tes problèmes sont résolus et que tu as enfin le temps pour toi. J'aimerais savoir si... Si tu voudrais me faire l'honneur d'être ton petit ami ? Parce que je te jure que je ne peux plus me passer de toi. Je tiens énormément à toi Emma et j'aimerais vraiment faire partie de ta vie, de votre vie à toi et Noah. Parce que je veux aussi que Noah fasse parti de ma vie. Déclara Eliott, en souriant. »

Je regardais Eliott en souriant. Il avait raison. Je n'avais plus aucun problème, j'avais la garde de Noah, je reparlais un peu à ma mère et Anastasia était parti de mon lycée. J'allais enfin pouvoir vivre une vie normale. Et je la passerais aux côtés de l'homme que j'aime. J'ai envie d'être avec lui, de pouvoir l'embrasser quand bon me semble, passé du temps avec lui. Le voir jouer avec Noah et rire avec lui. J'étais prête à me remettre en couple. J'étais prête à assumer mes sentiments et à lui avouer.

Je ne lui répondis pas, mais me jetai sur ses lèvres pour lui faire comprendre que ma réponse était positive. Je voulais que Eliott Jefferson soit mon petit ami. Je voulais que Eliott Jefferson fasse parti de ma vie et celle de mon fils. Je m'éloignais de lui dû au manque de souffle et regardais Eliott en hochant la tête et en souriant. Il ria et m'embrassa de nouveau tendrement et amoureusement. Depuis le temps que nous attendions ce jour-là. Et ça y est, il était enfin arrivé. J'avais la garde de Noah et étais enfin avec Eliott. Nous mettons fin à notre baiser car Noah riait. Nous le regardions en souriant, il était assis dans sa poussette et nous regardais, avec un sourire qui nous montrait ses premières dents qui avaient poussé. Je me retournais vers mon petit ami et collais mon front contre le siens. Un énorme silence s'installe autour de nous, seul le bruit des voitures et autres bruits de rue, animaient ce silence. Mais il fut malheureusement coupé par mon téléphone qui s'était mis à sonner. À tous les coups, c'était Olivia qui voulait savoir si j'avais gagné ou non. Je sortais alors mon téléphone et vis un numéro inconnu s'afficher. Qui était-ce ? Je décroche et dis :

« Allo ? Dis-je.
- Mademoiselle Rodriguez ? Me demanda-t-on.
- Oui. À qui ai-je l'honneur ? Demandai-je.
- Je suis Monsieur Andrews, le directeur de l'école American Dance Institut. Se présenta-t-il. Quand ses mots sortaient de sa bouche, mes yeux s'agrandissaient. Je vous appels pour vous dire que nous avons bien regardé votre vidéo de candidature et...
- Une vidéo de candidature ? Qu'elle vidéo ? Le coupai-je.
- Celle où vous êtes en duo avec Eliott Jefferson. D'ailleurs, seriez-vous à ses côtés ? Me demanda-t-il.
- Oui, il est juste à côté de moi. Dis-je, en mettant le haut-parleur pour que mon copain l'entende.
- Très bien, donc je vous appelle, car nous avons bien reçu et vue votre vidéo, et nous avons été sur le charme de votre duo. Nous avoua-t-il. Nous aimerions savoir si vous voulez toujours aller dans notre école l'année prochaine ? Demande-t-il.
- Quoi ? Moi ? Nous ? Disons-nous, en même temps.
- Bien évidemment. Dit-il, en riant doucement face à notre réaction. Nous aimerions vraiment vous avoir dans notre école et puis vos résultats sont assez bons à tous les deux. Mais j'ai parlé avec Madame Ashley Risdale, votre coach de danse. Elle m'a dit que du bien de vous deux. Mais apparemment, vous seriez parti de votre groupe de danse, pourquoi cela ? Nous demande-t-il.
- Pour des raisons personnelles. Répond Eliott à ma place.
- Au très bien. Alors ? Vous êtes d'accord ? Vous voulez intégrer L'ADI ? Nous demande-t-il.
- Bien sûr qu'on le veut. Disons-nous, en même temps.
- Merci, merci. Merci beaucoup Monsieur Andrews. Cela compte énormément pour nous. Encore merci. Repris-je.
- C'est normal Mademoiselle et Monsieur Jefferson. Dit-il, heureux que nous acceptions.
- Oh, nous ne sommes pas... Commençons-nous à dire.
- Je dois malheureusement vous abandonner. Au revoir jeune gens, vous devriez recevoir quelque papier d'inscription et autre broutille pour la rentrée au mois d'août. J'ai vos coordonnées. Nous expliqua-t-il.
- Au revoir Monsieur Andrews, à bientôt. »

Je raccrochais puis une fois que mon téléphone fut rangé dans mon sac, je regardais Eliott puis sautais dans tous les sens en criant et rigolant. J'allais intégrer l'école de danse de mes rêves. J'allais pouvoir faire ce que j'ai toujours voulu faire depuis des années et alors que ce n'était pas prêt d'y arriver, je venais de recevoir un seul coup de téléphone et qui m'annonçais que j'allais, enfin, réaliser mon rêve.

Je repris Eliott dans mes bras. Je n'arrivais pas à croire, que de bonnes nouvelles aujourd'hui, entre la garde de Noah, la demande de Eliott, maintenant ça ! Je ne sais pas si je vais tenir la journée si on continue à me dire des choses comme ça.

Nous nous détachons puis je sourirais encore une fois, je n'arrivais vraiment pas à croire. Mais une dernière question me trottait dans la tête.

« C'est toi qui as envoyé la vidéo ? Lui demandai-je.
- Il se pourrait bien. Dit-il en faisant comme quand les enfants font une bêtise.
- Mais quand est-ce que tu as fait ça ? Et puis comment tu as pu nous filmer ? Lui demandai-je encore.
- Quand tu as appelé ta mère, je voulais te demander où se trouvait les tétines pour les biberons de Noah parce qu'il faisait ses dents dessus, sauf que tu étais encore au téléphone avec ta mère et je t'ai entendu parler de tous les problèmes que tu avais rencontré cette année. Dit-il. Et je me suis dit que ça serait bien de te faire changer les idées et donc de t'inscrire sur internet à l'école de tes rêves. Explique-t-il. Comme tu m'en parlais tous les jours, j'avais directement pensé à ça. Alors j'ai envoyé la vidéo. Mais je ne pensais pas être pris aussi, surtout que j'avais juste mentionné mon nom dans l'objet du mail. Dit-il en gloussant. Et comment j'ai pu te filmer ? En fait, ce n'était pas moi, c'est Léana qui t'avait filmé en cachette et je l'avais vue. Alors je lui ai demandé et elle me l'a envoyé. Finit-il.
- Qu'est-ce que je ferais sans toi ? Demandai-je, en riant.
- Rien, c'est pour ça qu'il faut fêter ça, aujourd'hui, on se repose et demain, je t'invite à la fête foraine de Washington. Dit-il, en souriant.
- Mais c'est à 2 heures d'ici, c'est plutôt loin non ? Dis-je, ébahie.
- Mais non, et puis c'est moi qui conduis, non ?
- Bah, tu n'as pas le choix, je ne sais pas conduire.
- Oui, d'ailleurs, il faut qu'on en parle, comment ça se fait ? Tu as 16 ans pourtant, tu peux le passé. Me demanda-t-il, incrédule.
- Je ne peux pas et aller à mes cours de conduite et m'occuper de Noah, c'est impossible. Lui répondis-je.
- L'impossible n'existe pas avec moi. Dit-il, en me prenant la main. Quand tu auras fini le lycée, je veux que tu fasses des cours de conduite pendant que moi, je m'occupe de Noah. Me dit-il.
- On verra ça. Mais nous n'allons pas faire un aller-retour de deux heures quand même. Dis-je, étonné.
- Non, tu n'as pas tort, ce serai trop épuisant. Alors... On a qu'à passer une nuit là-bas. Annonça-t-il.
- Et avec qu'elle argent ?
- Le mien.
- Non, Eliott, je ne peux pas te laisser payer tout ça, les hôtels son cher maintenant. Je payerais ma part.
- Il en est hors de question, maintenant que tu es –enfin – ma petite amie, je peux t'offrir ce que je veux. Alors je te paye, une nuit dans un hôtel, un point c'est tout. Dit-il, en touchant le bout de mon nez.
- Tu es complètement fou, Eliott Lewis Jefferson. Dis-je en secouant la tête.
- Fou de toi ! »

En disant cette phrase, Eliott m'embrassa tendrement. Je ne pouvais pas m'empêcher de rougir nous nous détachions puis il me souria, je baissais la tête, gênée de ce qu'il venait de me dire. Il posa son index sous mon menton et m'embrassa chastement.

« Ne soit pas gêné, Sweathearts. Dit-il en me souriant. Je suis fou de toi depuis la première fois où nous sommes vues en dehors de la danse, et je m'en suis rendu compte quand tu es tombée dans le coma et que j'avais peur de te perdre. Je me rappellerai toute ma vie de ce jour-là. Dit-il d'un air pensif.
- Je suis toujours là, à tes côtés et pour le meilleur et le pire et peut-être jusqu'à que la mort ne nous sépare. Dis-je,
-J'espère qu'un jour tu deviendras ma femme. Je ne pense pas pouvoir faire ma vie sans toi. M'avoua-t-il en souriant timidement.
- Moi aussi. »

Eliott prit Noah dans ses bras pour pouvoir le mettre dans son rehausseur pendant que moi, je rangeais la poussette du mieux que je pouvais pour ensuite m'installer dans la voiture à mon tour. Eliott se mit à la place du conducteur, démarra la voiture et posa sa main sur ma cuisse. J'étais enfin heureuse.