Passé Commun | CreepyPasta | (Terminée)

Chapitre 8

Pdv Hoodie

-Oui pardon ! Je m'excusais auprès de mes camarades en grognant, sautant en dehors du véhicule pour me retrouver de nouveau dans le silence de la rue endormie.

Une erreur sur le terrain, j'avais commis une erreur sur le terrain alors que ça ne m'arrivait jamais. Comment c'était possible. J'avais malencontreusement fait tomber mon portable de ma poche, et il avait fallu que je parte sans le récupérer, ne l'ayant pas senti tomber dans le feu de l'action de la mission. Nous avions déjà démarré la voiture et il fallait maintenant que je cours pour aller le retrouver dans la maison de la fille que nous avions endormi et emmené ; celle-ci dormait, allongé sur le côté au fond du véhicule, les mains attachées dans le dos avec une corde que nous avions dans un vide poche. Je courais dans la rue, restant tout de même le plus discret possible et me faufilais à nouveau dans le jardin, puis dans cette grande demeure. Je refis exactement le même chemin qu'auparavant et regardais dans tous les coins pour trouver mon portable. Sous les tables, derrière les portes, n'importe où, on ne savait jamais.
Une erreur comme celle-ci était vraiment humiliante pour moi. J'étais tellement déconcentré par cette mission que j'avais presque oublié les règles qu'on nous avait apprise :
•La discrétion, sachant qu'elle s'était réveillée et qu'on parlait dans sa chambre, c'était à la limite de la moquerie. Nous aurions dû nous taire ; ou plutôt j'aurais dû les faire taire ; et nous aurions dû l'emmener le plus rapidement possible.
•Ne pas laisser de traces capables de remonter jusqu'au manoir, en laissant mon téléphone sur le lieu d'une mission, ça n'était pas sérieux non plus.

M'être dispersé comme ça me faisait vraiment honte. Et tout ça pour rien ? Nous faire incendier par SlenderMan, devoir manquer de respect et me battre avec mon meilleur ami, dévoiler notre passé à Toby. Tout n'aura vraiment servi à rien ? S'en était risible je trouve. On avait promis d'abandonner nos anciennes vies et on essaie de retrouver d'anciens amis. Qu'est ce qui avait pu nous passer par la tête bon sang ? Montant les escaliers à toute vitesse, étant sûr de toute façon que la maison était vide, je suivi le chemin jusqu'à la chambre, là où il était le plus probable que mon téléphone se trouve. J'ouvrais la porte et, en effet, le cellulaire noir gisait au milieu de la pièce, l'écran clignotant. Je le saisi en vitesse et vis que les messages que j'avais reçu étaient de Masky.

[Masky : il y a 5min]
Bon tu l'as trouvé ton tel ? Grouille-toi là !

Sa patience n'était pas sa plus grande qualité mais je pouvais comprendre qu'il soit sur les nerfs ce soir, je n'allais pas dire que je ne pouvais pas comprendre.

[Moi, maintenant]
Ouais c'est bon détends toi j'arrive.

Je rangeais mon portable dans la poche de mon sweat-shirt et entendis comme un grincement derrière moi. Je ne bougeais plus, n'osant pas me retourner. Ce n'était pas que j'avais peur, mais la maison était censée être vide et qu'une personne en plus dans la demeure que nous n'aurions pas repéré serait un échec de plus à rajouter dans la lamentable liste des fautes de cette soirée. Le bruit d'un sac tombant au sol retentit et une voix brisait le silence qui pesait dans la pièce. Une voix féminine, ou résonnait de l'inquiétude et de la colère.

-Q-Qui êtes-vous ?! Où est mon amie ?! Criait la fille se trouvant dans mon dos, la gorge apparemment nouée par les émotions.

Je me retournais, entendant que la fille se rapprochait de moi. La jeune femme aux cheveux foncés et aux yeux noirs qui brillaient dans la nuit se retrouvait rapidement à ma hauteur, ou plutôt me sautait dessus. Je tombais en arrière, et elle se retrouvais sur moi, me saisissant à la gorge.

-Répondez moi ! Hurla-t-elle, qui êtes-vous ?!

Elle ne serait pas assez fort pour m'étouffer mais me défendre était tout de même une priorité. Je lui pris violemment le poignet droit et la lançais à l'autre côté de la pièce. Son dos claquait contre le mur dans un bruit sourd et un grognement rauque sorti de sa bouche. Je ne lui laissai pas le temps de se relever que je lui plaquais à mon tour la main sur la gorge, l'autre serrant fortement des poignets contre le mur. Elle essayait de se débattre en bougeant dans tous les sens mais ma poigne était supérieure à elle.