Pdv Rune
Tout n'est qu'un horrible cauchemar, un gouffre d'effroi dans lequel je suis coincée pour l'instant. Un puit noir et obscur qui nous attire vers le fond en nous forçant à traverser les étapes les plus horribles que l'on puisse imaginer pour nous, ces choses qui nous blessent et nous déchire de l'intérieur, en nous arrachant notre joie de vivre et tout motivation à rester en vie.
La mort, le viol, le manque, la trahison.
Et quand nous sommes ah find de se gouffre noir, à des kilomètres enfoncés dans notre peine, le dos plaqué contre la limite entre la vie et la mort, on ne peut que se souvenir de ses moments douloureux, et les petits souvenirs joyeux qui tournent autour ne ressemblent alors qu'a des flammèches froides prêtent à s'éteindre. S'éteindre pour de bon en nous laissant dans le froid le plus total, ne nous laissant plus d'espoir pour en sortir.Mais ca va bientôt ce finir, je le sens, tout ca ne peut pas être réel. Je vais me réveiller, me retrouver dans le lit d'Alessa pendant notre soirée pyjama, je lui raconterai cet affreux rêve et on en rigolera pendant des semaines parce que je m'imagine des choses improbables et beaucoup trop absurdes. On passera la journée ensemble normalement, mes brûlures et cicatrices auront disparu, je quitterai mon travail au restaurant pour ne plus à voir Vincent et je partirai voir mes parents pour passer du temps avec eux. Tout ça est le fruit de mon imagination tourmentée et incroyablement trop tordues.
C'est ce que je me répétais depuis des heures, des longues heures enfermée dans cette pièce sombre, éclairée par un seul néon qui donnait sur le milieu de la pièce. Des longues heures assise sur le sol, le visage trempé de larme, de la salive coulant sur le bord de mes lèvres. J'avais vomi tout ce que je pouvais pendant un moment interminable, me brûlant la gorge et l'estomac, me faisait tousser et pleurer plus que je ne le faisait avant. Des heures à respirer l'odeur métallisée et écœurante du sang qui couvrait le sol et mes mains qui traînait par terre, soutenant mon corps tremblant, prit de spasmes d'horreur. Du rouge, du rouge partout à perte de vu. Ca me donnait envie de mourir et je priais pour que cet odeur ne vienne que de mon cauchemar. Pourtant à chaque fois que j'avais le malheur de lever les yeux, je tombais encore nez à nez avec le cadavre déchiqueté et ensanglanté, en putréfaction depuis des jours sûrement, d'Alessa, attachée sur cette maudite chaise qui l'avait empêché de s'échapper. Je retombais alors de nouveau au sol en me cachant les yeux, mordant ma lèvre jusqu'à avoir la voice remplie de sang pour ne pas hurler. Je sentais mes cordes vocales me brûler et me démanger tant j'avais crié.-A... Le... ssa... Je levais ma main tremblant pour la posée sur ce qui devait être sa cuisse avant que le temps ne ronge se qu'il restait de sa chaire. Je la secouais en fixant dans le vide, faisait se balancer ses membres rachitiques et les morceaux de peau en lambeaux qui pendaient par côté de ses jambes. T-T'as pas... le droit de me laisser... toute seule.
Sa tête tomba sur le côté mollement et les os de sa nuque craquèrent dans un bruit sourd qui me glaçait le sang. Je continuais pourtant en vain de la secouer comme une folle avec le peu de force que j'avais, avant d'arrêter quand je fini par accepter qu'elle n'allait pas pouvoir me répondre. Des heures encore... Ca avait duré tellement longtemps avant que je le comprenne. J'étais alors assise en boule près du corps, me balançant d'avant en arrière en parlant dans le vide, répétant son prénom et celui de ma famille entre deux sanglots étouffés. J'avais l'air ridicule ainsi, une petite enfant perdue, maigre et tremblante, parlant sans s'arrêter pour ne rien dire à par tomber dans une dépression qui me rongeait le cœur.
Je n'avais plus de force, un mal de tête atroce et mes muscles étaient pris de spasmes. La vue floue et la respiration rapide, je sentais mon estomac grogné dans mon ventre anorexique collé à mes organes internes. J'essayais de me lever difficilement pour retourner vomir dans mon coin, reprise par une crise de dégoût à cause de l'odeur insoutenable, mais mes maigres jambes n'arrivait pas à me soutenir pour ces quelques mètres à faire et je tombais à genoux en m'égratignant à nouveau mes articulations brûlées et peu cicatrisées. Je ne pouvais même plus crier pour exprimer ma douleur, quand une autre voix résonna dans la pièce, remplaçant le bruit de mes pleures.
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Passé Commun | CreepyPasta | (Terminée)
Terror«Il ne me lâche pas, ou que j'aille il me suit toujours et m'observe je le sens.» On à beau vouloir oublier son passé. Celui-ci sera toujours prêt à ressurgir aux pires moments. Ne pas se laisser submerger par les émotions. Surtout pas. C'est ce que...