Passé Commun | CreepyPasta | (Terminée)

Chapitre 25

Pdv Hoodie

Debout devant la porte de la salle de bain, je regardais dans le vide en tapotant mon bras, attendant que les bruits de vomissements cessent dans la pièce. Je n'aurais jamais cru tout ca, que Jack ait osé cuisiner cette enflure de Vincent pour le donner à manger à Rune, qui ne l'a pas supporté bien évidemment. En l'entendant lui dire la vérité sur son repas, elle était restée immobile à regarder l'assiette en gardant sa main sur sa bouche, les larmes bloquées aux bord des yeux, avant que je la prenne rapidement pour l'emmener aux toilettes pour qu'elle s'empresse de recracher tout ce qu'elle avait avalé, s'étouffant à moitié. Jack avait été plutôt amusé par sa réaction mais moi ca ne m'avait pas fait trop rire, au contraire. Si je lui avait donné le corps de Vincent, ca n'était pas pour qu'il le cuisine pour notre nouvelle captive, mais pour qu'il s'en débarrasse au plus vite ou alors qu'il remplisse son garde manger personnel, mais là, il s'était juste trouvé une nouvelle occupation, qui était de faire profiter de ses goûts particulier en nourriture, à Rune qui je s'attendait pas à quelque chose d'aussi horrible. J'avais la nausée moi aussi, me rappelant que j'avais failli manger son repas devant elle, et rien que d'imaginer que je puisse manger un humain me dégoûtait au plus haut point, loin d'être cannibal. Très loin même.

-... Hoodie..., gémit Rune en ouvrant la porte de la salle de bain, blanche comme un linge; encore plus que d'habitude; la main posée sur le ventre. Il était vide maintenant, et les efforts qu'elle aura fait pour manger auront été vains.

     Je serais les poings en regardant au sol, serrant les dents aussi fort que je pouvais. Non pas parce que j'étais énervé contre le cannibale, je l'étais contre moi même. Je m'inquiète de plus en plus pour l'état de Rune alors que je m'étais promis de m'en occuper le moins possible. Ça me frustré tellement ca fait presque mal de devoir se soucier d'elle.

-Désolé pour ce qu'il s'est passé... Je m'excusais encore une fois, soupirant en lui tapotant doucement l'épaule, laissant tout de même paraître mon énervement. Mais elle enlevait ma main en vitesse en s'appuyant contre le mur, croisant les bras en me regardant dans les yeux; enfin à travers mon masque. Elle semblait encore plus énervée contre moi, ce qui était compréhensible après tout.

-... Arrêtes de tout le temps t'excuser, elle avait la voix cassée et faible, tu vas finir par me faire pitié. Elle laissa sortir un petit rire frustrée, secouant la tête de droite à gauche.

     Je serrais le poing en serrant les dents, la laissant se moquer comme ça encore quelques secondes, pensant que j'arriverais à me contenir face à son comportement, ce qui ne fut pas le cas. Je la saisit violemment par le poignet d'une main et l'autre attrapa sa gorge, la plaquant contre le mur en bloquant ses jambes avec mon genou. Elle n'avait pas eu le temps de réagir et ne pouvait se débattre, comme à chaque fois que je la maîtrisais.

-Écoutes moi bien maintenant. Tu ne sais rien de tout ce qu'il s'est passé jusque là, tu ne connais que la face découverte des choses et tu ignores beaucoup de choses! Je parlais en hachant les mots, prenant l'air le plus autoritaire et méchant que je pouvais, et ce n'était pas bien difficile de prendre le dessus sur elle. Si tu penses encore que c'est moi qui t'ai cramé comme ça tu te trompes lourdement et tu n'es qu'une petite idiote!

     Elle recommençait à pleurer abondamment en se débattant entre mes mains, m'obligeant à serrer encore plus mon emprise. En peu de temps, ses lèvres étaient devenues bleutés et ses joues rouges à cause du manque d'air qui devenait trop important pour elle. Son regard me suppliais d'arrêter, ne pouvant même pas parler. Les mains tremblantes, je lâchais sa gorge et la laissait reprendre douloureusement son souffle, ouvrant grand la bouche en haletant rapidement, tremblantes et plus affaiblie qu'avant. Elle resta ainsi quelques minutes, avant de devenir à peu près calme et rétablie. Je relâchais complètement mon emprise en la faisant tomber en avant, se cognant contre mon torse, essayant de la soutenir pour ne pas qu'elle aille s'écraser au sol en s'ouvrant le crâne. Tous mes efforts n'auraient alors servi à rien. Je pris juste sa mâchoire dans ma main en relevant son visage, la regardant dans les yeux; sans qu'elle puisse encore le voir. Elle avait les joues couvertes de larmes et les yeux rouges vif à force de pleurer tous les jours. J'ignorais le pincement au cœur qui se développait peu à peu dans mon poitrine et décidait de tout faire pour garder mon autorité sur elle. Slender m'a dit que je devais décider ce que j'allais faire d'elle, et si je veux la laisser en vie, mieux vaut la contrôler un peu pour le moment.