Chapitre 6. "Jack, il me manque."

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J'avais reposé mon bol sur la table basse, la faim coupé par l'envie de savoir, et abaissais le volume de ma télévision. Le vibrement tant fatidique avait sonnée comme le gong d'un commencement, d'un renouveau, d'une fin, d'un début, d'un embrasement... D'un tout.

De : Jack / Connard.

Je suis devant chez toi. Tu m'ouvres ? 

A : 2h16

Tétanisée, je regardais mon écran puis la porte d'entrée, puis à nouveau mon écran, ensuite la porte... J'ai dut faire au moins 6 allé-retour ainsi avant de réagir et me trainer jusqu'a l'entrée sans réfléchir. Lorsque j'ouvris, il était trop tard pour faire marche arrière, et je leva les yeux.

Il était là, habillé d'une chemise blanche aux manches retroussée, d'une veste en cuir, d'un pantalon bleu marine et de converse noir. Il me souria, ce qui fit ressortir ses faussettes et me fit immédiatement rougir. Il avait les cheveux désordonnés, et le visage éclatant. Il portait dans ses mains son casque, et sa moto était garée juste derrière lui, sur le trottoir.

Et moi, j'étais là, complétement figée. Mon pyjama?! Oh mon Dieu, mon débardeur qui me collait à la peau, ce qui mettait "en valeur" ma poitrine et mon vieux pantalon en toile, à carreau. Je devais vraiment avoir l'air cruche, surtout avec mes cheveux blonds en batailles et mon portable dans la main.

-Surprise ? Demanda Jack, en ricanant doucement.

-Humm, et bien, un peu, riais-je en passant ma main derrière ma nuque.

-Je me disais que si ça t'ennuyait pas, boire et fumer en ta compagnie devant une série serait plus ... Commode qu'une pauvre soirée pleine de fille en chaleur, déclara-t-il avec un sourire adorable.

-Entre, lui dis-je en le laissant entrer dans le couloir.

Je ferma la porte derrière lui.

-Alors, ça ne te déranges pas? Me lança-t-il en se retournant vers moi.

-Non, après tout, ma famille m'a laisser tomber. Et la compagnie d'autre chose que mes oreillers me ferait sentir plus en sécurité sans te mentir, répondis-je avec un petit rire nerveux.

-Cool ! s'exclama-t-il alors que nous nous asseyons dans le canapé.

Il retira sa veste, et la posa près de lui dans le fauteuil.

-Alors, c'est quoi cette série? 

-Skins, tu ne connais pas? Lui lançais-je comme si il venait de faire un blasphéme.

-Oh pardonnez moi donc mon ignorance, ma douce, mais non.

Le rire qui s'était légèrement échapper de ses lèvres m'avait laisser pantoise face à une telle mélodie si magnifique. Je déglutis avec quelques difficulté.

-Ce n'est point grave, je vous pardonne, mon brave.

-Tant de bonté ! ria Jack.

-Mais de rien, souriais-je avec amusement.

-Au faite ! dit-il en plongeant la main dans son casque.

Il en ressortit un bouteille de 1ml de vodka, tout sourire.

-Je me devais de te ramener ça, m'expliqua-t-il sous mon regard perplexe.

-Et bien, je dois dire que ta bonté vaut dix fois la mienne, riais-je en prennant la bouteille de ses mains.

Il pouffa encore, tandis que je bus une grosse gorgée de la bouteille. Je voulais me sentir à l'aise en sa présence, ce qui n'était pas donnée. L'alcool me monta vite au cerveau grace à la soirée de la veille, et j'en fus reconnaissante.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant