Chapitre 7. "Je sais pas pourquoi, mais je suis désolée aussi."

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Le soleil me réveilla avec une violence inouie vu les deux gueules de bois que je m'étais prise, en deux jours. Je soupirais en entendant mes parents discutaient en bas, dans la cuisine.

Répondant présent à l'appel du dimanche, ce jour tant bénit, que je ne désirai pas plus que les lundi. Je trainas un peu. Hésita à me lever, sortais un bras, puis m'emmitoufflais à nouveau car j'avais froid, alors que je le savais, il ne devait pas faire moins de 25 degrès. En marmonnant quelques jurons, je me sortis de mon lit et de son confort pour m'engouffrer dans la salle de bain inoccupée, au bout du couloir. Lorsque je vis mon visage dans le miroir, je crus voir d'abord une vision d'horreur sortis tout droit de mon imagination, mais non. C'était bien mon visage, pâle, translucide, les yeux cernés et rougis par les larmes qui s'était écouler durant la nuit, si on pouvait appeler ça comme telle. J'étais carrément amochée, comme si on m'avait battu. Je me passa un peu d'eau sur le visage avant de prendre ma douche. Je savais que c'était stupide, mais je préfèrais tout de même pour éviter l'hypothermie assurée. Je me déshabilla, et me glissa dans la douche, refermant la porte en verre, faisant couler sur ma peau l'eau bouillant. J'en avais besoin. Je ne voulais pas seulement me laver de la crasse, mais aussi de mes idées noirs, mon mal êtres ambiant, ma peine, mes larmes ... J'effleura du bout des doigts le tatouage sur mon épaule, et souffla un bon coup. Je devais avoir l'air d'une fille heureuse et pleine de vie aujourd'hui, pas l'air de la fille perdu et suicidaire d'il y a quelques temps. Je sortis de ma douche, me reessuyant les cheveux, puis entourant une serviette autour de mon corps pour sortir de la salle de bain, mes humides laissant des traces sur le parquet. Je ferma la porte de ma chambre à clefs, et me chercha une tenue dans le dressing. J'opta pour un short en jean, et un tee-shirt larges avec un loup dessus.

J'enfila des chaussettes, mais pas besoin de chaussure, on n'allait surement pas manger au restaurant. Mes parents devaient êtres épuisés par leur boulot de cette semaine. Je regarda mon portable et remarqua que j'avais deux nouveaux messages :

De : Lou.

Dites donc ma grande, tu t'es surpasser avant hier, j'adore te voir comme ça. Souris plus souvent, quelqu'un pourrait tomber amoureux de ton sourire. Je t'aime. Tendresse et poutou.

A : 10h15

Je souria. Louis était le gars le plus formidable qui existe, je croyais. Il était adorable avec moi, il faisait tout pour me protéger, et me rendre le sourire. Et il réussissait. Je regarda le deuxième messages, qui lui, avait été envoyer beaucoup plus tôt.

De : Jack / Connard.

Bonjour à la plus belle fille du monde !

A : 8h30

Comment il pouvait s'êtres lever aussi tôt? Je venais seulement de me réveiller, et il était 10h42. Mais je devais admettre que ces deux messages, m'avaient refaites ma journée et mon sourire. Je supposais que c'était ça, faire son deuil. Pouvoir sourire sincèrement, sans larme amère. Harry, je pouvais y arriver, pas vrai? Etais-je assez forte comme tu me le prétendais, pour ça? Je supposais aussi que moi.

Je pris le temps de leur répondre avant de descendre affronter mes parents, et ma soeur surement.

A : Lou.

Merci, mon bonhomme. Je te le promet. Je t'aime aussi. Tendresse et poutou poutou.

A : 10h50

Puis ... 

A : Jack / Connard.

Je suis loin d'êtres la plus belle. Mais toi t'es décidément le connard le plus marrant qui soit.

A : 10h51

Ma réponse était pourris, comme d'habitude, mais je ne me voyais pas répondre autre chose. Je repris mon souffle, et descendis dans la cuisine rejoindre ma "famille" avec mon Black Berry en main.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant