Chapitre 5. "Il n'y a personne chez toi?"

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Après l'avoir aider à nettoyer son auto, Rosalie m'invita à boire un verre pour me remercier pendant que ses parents travaillait encore. Lorsqu'elle me fit entré chez elle, je compris qu'elle devait êtres doter de la même sortes de famille que moi. Elle était immense, quasi aussi grande que la mienne, et je me demanda quelle taille faisait la chambre de la jeune fille...

-Une bière, ça te va? Me demanda-t-elle, penchée sur le frigo avec son petit cul en buste dans son short si mini.

Putain, l'envie que j'avais sur elle n'était même pas descriptible. Je m'asseya au bar, prennant un des tabouret, comme ceux qu'il y a avait chez moi, mais en cuir.

-Mmmh, oui, marmonnais-je en essayant de devier mon regard de ses formes.

Elle se releva ensuite avec deux bières à la main, une pour elle, et une pour moi qu'elle posa devant. Elle ouvrit la sienne avec son briquet tandis que j'ouvris la mienne de ma main droite, ce qui lui valut un froncement de sourcil perplexe.

-Tes parents travaillent souvent? Lui demandais-je pour débuter une conversation.

Elle me regarda en remettant sa mèche en place et resserra sa queu haute au dessus de sa tête pour éviter que ses cheveux ne la gêne. 

Plus je la regardais, plus je faisais tourner la bière dans mes mains nerveusement.

-Pourquoi ? Tu comptes venir me violer, Reynolds? Ricana-t-elle avant de boire une gorgée de sa Skoll.

-Non ! m'exclamais-je en ayant un sourire amusée.

Elle était vraiment tout autant bipolaire que moi.

-Mon père bosse pour un cabinet d'avocat assez important, donc il reste souvent tard au boulot. Et ma mère est infirmière, elle rentre sois très tôt le matin, sois très tard le soir. Donc en effet, ils sont pas souvent là, grimaça-t-elle en s'installant sur un tarbouret en face de moi.

-Tu es fille unique ? 

Elle leva les yeux au ciel.

-Ce que j'aimerais l'êtres, soupira-t-elle. Mais non, j'ai une grande soeur qui est à la fac, elle rentre souvent le week-end ou elle va chez son copain.

-Tu ne t'entends pas avec elle? Soufflais-je, après avoir but aussi de ma bière.

-Parfois si, mais souvent non. Tout dépends le sujet qu'elle veut aborder avec moi. En ce moment, elle évite les sujets sensible, ça facilite les choses.

Sujet sensible? Et si j'essayais d'en parler avec elle? Je ne savais pas. Peut-être que ça risquerait de compromettre notre bonne après-midi. Ou peut-êtres que ça nous rapprocherait. J'en savais foutrement rien alors je me lança sans réellement me poser de question à ce sujet.

-Sujet sensible? Comme lesquelles? 

Elle leva brusquement sa tête vers moi, et je ne sus dire si elle avait envie de pleurer, ou de me tuer. Mais son regard avait changer en une seconde, comme si j'avais fais quelques chose de déclencheur, ne sachant pas si c'était dans le bon ou le mauvais sens.

*Point de vu de Rosalie.*

Je ne savais pas si j'avais envie d'en parler avec lui, ou non. On venait de passer un bon moment ensemble, on avait rit. Mais je n'aimais pas tellement parler de moi, surtout avec un garçon qui était lunatique. Il pourrait très bien avoir un saut d'humeur, et tout déballer à quelqu'un pour se foutre de moi, ou même m'attaquer carrément sur ce sujet, ce dont je n'avais pas envie. Sauf que, avec lui, c'était comme si j'arrivais à mettre des mots sur certaine chose que je ne controlais absolument pas, et c'était étrange, et tout nouveau. Je ne voulais pas gâcher cette après-midi cependant, alors je détourna mon regard du sien.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant