Chapitre 9. "Embrasses moi encore."

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 On se fixait, incapable de bouger, autant lui que moi. Il rougissait à vu d'oeil, et interieurement, ça m'amuser un peu, je devais l'avouer. Il fut le premier à rompre le silence, et j'en fus d'autant plus soulagée sans vous mentir.

-J'ai pas beaucoup envie d'en parler, déclara-t-il en baissant les yeux sur mes mains.

-Je t'ai.. Parlé d'Harry. Je t'ai confier ça et ce n'est pas rien, tu as ma parole... Je veux que tu te confie à ton tour, lui expliquais-je d'une voix plus douce que je ne l'aurai imaginer.

Il secoua brusquement la tête négativement.

-Non. Je suis désolé, Rosa, mais c'est vraiment pas mon genre. Je n'en ai pas envie, dit-il sèchement.

-Jack, allez, dis moi ce ...

-Mais la ferme putain ! Je te dis que je veux pas, me forces pas ! explosa le jeune homme en se levant, prêt à quitter la chambre.

Je fronça les sourcils, vexée.

-Mais merde, prouves moi que t'es pas le connard que tu laisses paraitre ! lui criais-je alors qu'il atteignait quasiment la porte.

Il se retourna d'un geste vers moi. Son regard était noir, totalement assassin, et sa machoire était contractée. Il avait l'air en colère comme jamais. Mais je n'avais pas peur. Je me doutais très bien qu'il ne me toucherai pas. Il avait beau êtres le pire des connards, il n'était pas un lâche.

-Et si j'étais réellement un connard?! m'hurla-t-il à son tour, tout en me fusillant des yeux.

-Non ! Un connard m'aurai laisser mourir sur le bord de ce foutu fleuve ! Un connard n'aurait pas pris la peine de me faire un petit déjeuner et de me veiller alors que j'étais ivre !

-Et si j'avais fais tout ça juste pour te plotter durant la nuit, hein ? Et si mon seul et unique but, c'était de te baiser à la fin ? T'y as penser ?! Ah mais non, pardonnes moi, ta naiveté me donnes envie de gerber ma pauvre !

J'ouvris la bouche, je voulais vraiment riposter, je voulais lui dire un truc qui pourrait le clouer sur place. Mais c'était moi qui resté figer là, et pas lui, c'était uniquement moi qui manquer de mot. Mes larmes commençaient à me monter aux yeux, et je voyais de moins en moins nette, mais j'essayais de le cacher à Jack, qui avait toujours le regard aussi mauvais. Il avait raison, j'étais naive, fragile sur ce coup là même. Mes larmes devenaient de plus en plus menaçante, et je ne savais pas quoi faire. Courir hors de la chambre, levant le drapeau blanc de la défaite. Ou hurler de nombreuse insultes, en essayant de dissimuler mes sanglots ?

Je me leva, prête à quitter la chambre. J'avançais d'un pas déterminé, j'avais envie de partir. Mais en arrivant près de lui, je sentis son bras me barré instantanèment la route, et je le percuta un peu violement.

-Attends..

-Non ! le coupais-je en poussant son bras de toute mes forces, mais il ne bougea pas. Mais laisses moi partir ! Va te chercher une autre pute, Reynolds !

J'eu a peine le temps de réagir que ses bras m'entouraient déjà, et m'immobiliser contre lui. Je me débattis, essayant par n'importe quel moyen de me libérer de son étreinte. Mais je finis par me laisser tomber dans ses bras, sanglotant alors que j'étais tout bonnement épuisée. Je le sentis me porter tel un nourrisson, fermant la porte de sa chambre de son pied, et me reposait dans son lit, tandis que je me roulais en boule, les genoux rabattus contre mon thorax. Il mit la couverture sur moi, et se glissa derrière moi.

-Bébé, je suis désolé, murmura-t-il tandis que je continuais à pleurer, dos à lui.

Un frisson me parcourut lorsque j'avais attendu "Bébé". Lentement, en essayant de me calmer, je déplia mes jambes, et me tourna vers lui. Il était allongé, relevé sur son coude, me regardant avec une certaine douceur que je ne lui avais jamais vraiment connu. Ses cheveux était encore plus en bataille, et ses traits semblaient vraiment fatigués. Je baissa les yeux et me blottis contre son torse sans rien dire. La chaleur de sa peau et son parfum frais me rassura, et calma les battement agités de mon coeur. Ma respiration redevint très vite régulière, ce qui me soulagea. Je sentis son bras se refermer autour de moi, et son visage se glissa dans mes cheveux.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant