Chapitre 15 : "Rosa, j'ai l'air d'aller bien putain ?"

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Point de vue de Jack.

J'avais décidé de sècher les cours de l'après-midi, pour Rosalie, et puis pour réfléchir dans quoi je m'embarquais un peu. Les sentiments, ça n'avait jamais été mon point fort. A croire que, soit j'étais né pour haïr soit pour emmerder le monde. Les deux choix pouvait êtres bon. 

Appuyé sur le capot de ma voiture, j'écoutais de la musique avec mes écouteurs et mon portable tout en regardant les lycéens partirent du parking. Mais un groupe plus bruyant que les autres, et se dirigeant vers moi attirait mon attention. C'était un attroupement de garçon, qui me regardaient d'un oeil assez haineux d'ailleurs. Quelques visages me revenaient en mémoire. C'était le gang avec qui on se partageait le lycée. Je déglutis, et retirais mes écouteurs en voyant le leader du groupe s'approchait de moi d'un pas assez décidé.

Il faisait ma taille, il était plutot grand et avait une carrure imposante. Ses cheveux brun étaient coiffés en brosse, sa peau brune semblait rouge de rage. Ou je me faisais peut-être juste des idées.

-Reynolds, c'est ça? Me lança-t-il en m'offrant un sourire blanc comme la neige.

Je le regardais d'une façon assez négligeante, penchant ma tête sur le côtés.

-Ouais, qu'est-ce qu'il y a ? 

-Ce qu'il y a ? La fille que tu baises, c'est la petite soeur d'un très bon ami à moi, et il m'a confier la tâche de la protéger. Donc tu vas laisser la gamine tranquille, et repartir sur ton terrain, à toi. On est d'accord, mon gars? Cracha le jeune homme, sous les hochements de tête de sa troupe d'amis.

Je me contenta de rire.

-Pourquoi tu ris, connard?

Je le regarda à nouveau, droit dans ses iris marron, et lui offrit à mon tour un sourire subliminal.

-On ne me donne pas d'ordre premièrement. Je fais ce que je veux, deuxièmement. Puis troisièmement, je doute que son frère fut amis avec toi, rétorquais-je sous le regard de ses compère et de tout les gens qui se trouvait dans le parking, qui s'étaient tourner vers nous maintenant.

Son visage se crispa, et je vis légèrement la veine de son cou ressortir. J'allais me battre contre eux, seul.

-Pourquoi t'empiètes sur notre territoire, gamin? Je croyais que nous avions un accord, non? Grinça-t-il.

-C'est quoi ton nom? Lui demandais-je en faisant quelques pas en sa direction.

-On m'appel Ace.

Je rangeai mon portable dans la poche arrière de mon jean tout en comblant l'espace qui nous séparait.

-Ace ? J'vais t'apprendre un petit truc. Ricanais-je en arrivant enfin à sa hauteur.

-Quoi? Siffla-t-il en me regardant de haut en bas.

Il ne pensait pas que j'allais le toucher alors qu'il avait tout une masse chien prêt à attaquer derrière lui. Il pensait mal. Je lui donna une droite dans laquelle je mis toute ma force, ma rage, ma rancune et le vis tomber en arrière comme un vulgaire pantin désarticulé. Il s'étala de tout son long au milieu du parking, le béton griffant sa veste du club de football du lycée, et dans le silence le plus complet de ceux qui nous regardaient, même sa petite bande.

-Rosalie n'appartient à personne. Et si quelqu'un doit, et soit dans la mesure de la protéger, je ne crois pas que ce soit toi, petite merde. Compris? Grognais-je en serrant les dents.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant