Chapitre 17. 《 Tu n'es pas folle.》

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     Je ne savais pas pourquoi j'avais réagis ainsi. Je ne savais pas pourquoi j'en étais même venus à me faire mal. Je ne savais pas ce que je ressentais. Je ne savais pas ce que je devais en penser. Tout étais confus pour moi. Sauf une chose : j'en voulais à Jack. Il avait agis tel un connard. Je savais que je n'aurais pas du le fréquenter pourtant je l'ai fais. J'ai courus à ma perte, sans même que l'on m'y pousse. Putain, mais pourquoi je m'étais attachée à lui ? Ça ne rimait à rien. C'était stupide. C'était inutile. Pourtant, je l'ai fais. Qu'est-ce que j'étais conne... On voit le résultat de ma stupidité.

     Ce soir là,  je rentrais chez moi après m'être balader en ville pour changer d'air,  et me calmer. Lorsque j'ai enclenché la poignet, je fis le constat que j'allais passer la soirée toute seule. Je fermais à clef derrière moi, et laissais tomber mon sac de cours dans le hall, avant de grimper dans la salle de bain.  Je devais me faire un meilleur bandage que celui que Lou m'avait improvisée avec sa boite de secours dans sa voiture. Il s'était énervée sur moi, m'insultant d'idiote et de demeurée. Il avait répéter une dizaine de fois que je n'aurais jamais du m'attacher à "Reynolds", comme il l'appelait. C'était frustrant. Pas parce qu'il me faisait la morale, mais parce que je pensais exactement la même chose, mais que je l'avais fais malgré tout.

         Je fouillais rapidement mon armoire à pharmacie au dessus de mon lavabo, et trouvais rapidement du désinfectant et un bandage plus grand que celui que j'avais au poignet. Je referma la petite porte miroir, et m'asseya sur mon lit avec le nécessaire. Lorsque je retira le bandage, je grimace à la vue des plaies marquée sur mes phalanges. J'allais portée ce bandage durant un bon mois, je pensais. Le temps que les blessures cicatriseraient,  pour ne pas qu'on me pose de question. Je gémissais tout en appliquant le désinfectant par petite vaporisation sur le sang. Puis j'enroulais le bandage, le serrant bien pour ne pas qu'on puisse devinait les blessures qu'il renfermait. Après ça,  je m'allongeais dans mon lit, soufflant un grand coup. J'étais épuisée. J'eu à peine le temps de retirer mon slim,  que je tombais dans les bras de morphée.

***

          Je m'étais réveillée tôt, et j'avais donc eut pleinement le temps de prendre ma douche, me brosser les dents et me coiffer. Vers 11h30, j'étais déjà prête pour aller manger chez ma soeur. J'avais enfilé une jolie robe à fleurs cintrée pour l'occasion. Je me disais qu'en changeant d'atmosphère, il valait mieux aussi que je laisse de côtés les sweat et les slims. Alors que j'enfilais mes ballerines (Je mesurais 1m71, je ne pouvais pas me permettre de mettre de talon.), mon portable vibra sur la table de la cuisine, faisant trembler le bois de la table. Je m'empressais d'aller le chercher, pour constater que j'avais un message. Je déverrouilla le téléphone, et sentis les battements de mon coeur faire quelques ratées. Pourquoi ? Pourquoi il m'envoyait un message ? Après autant de temps, il pouvait se le mettre ou je pensais.

        J'ignorais le message, et commença à faire mon sac, y glissant mes clefs, mon portable, mon porte feuille avec ma carte de crédit et un peu de liquide. Puis je partis avec la Range Rover de mon père,  qui était quasiment laissait à l'abandon dans notre garage. Il favorisait sa BMW pour aller au travail. Je préférais prendre la voiture,  j'étais en robe, alors la moto n'était pas une option envisageable. Ça faisait longtemps que je n'avais pas conduis, mais je repris vite la main, respectant le code la route sans problème. Après un trajet d'une quinzaine de minutes, je me garais enfin devant l'immeuble de ma grande soeur. Quelques autres voitures de luxe étaient garées sur la parking et je devinais que c'était les amis de ma soeur. Je descendis avec mon sac, fermant ma voiture à clefs derrière moi. Je fis quelques pas vers l'entrée, inspira un grand coup puis appuya sur sur le quatrième bouton de l'interphone.

-Ici Barack Obama, a qui ai - je l'honneur ? Lança une voix masculine et grésillante a travers l'interphone.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant