Point de vue de Jack.
Je tapais du poing sur la parois fragile de l'ascenseur, je sentais mes muscles se crispaient. Je sentais mon coeur tambourinait dans ma poitrine. Je sentais cette putain d'odeur de désinfectant. Je sentais la rage en moi, mais aussi la peur. La peur de revivre ça. La peur de revivre inlassablement le même cauchemars. Ça ne pouvait pas se passer comme ça. Je tapais une énième fois sur la parois, déclenchant un tremblement du léger mur, si fin. La porte de l'ascenseur s'ouvrit enfin, et je me glissais à l'extérieur aussi vite, bousculant les gens qui attendait pour monter dedans, ils m'insultèrent et je sentis la haine grandir encore. Pourquoi ?! Pourquoi eux ?! Je couru jusqu'à l'accueil, me faufilant brusquement parmis la masse. Je m'accrocha au bureaux d'angle et interpella la secrétaire d'un ton brutale.
-Où est la salle de réanimation ? Où elle est ?! Hurlais-Je.
-La dernière porte du fond, tout au fond du couloir ! S'affola-t-elle, en lâchant son téléphone fixe des mains.
Je repris ma course à travers le couloir, ignorant l'odeur repugnante de mort qu'il y régnait. Je serrais les poings en voyant la salle d'attente au fond du couloir, une dizaine de personnes attendant derrière cette foutu porte. Je reconnu un visage familier. Mais il avait les yeux rougis, les cheveux en batailles, et il était habillée d'un vieux jogging usée. Je sentis la pression sur mon coeur devenir encore plus oppressante. Je termina mon sprint jusqu'à sa hauteur.
-Putain, dis moi qu'ils vont bien ? Je t'en prie ! Criais-je, en attirant tout les regards sur moi.
Il y avait tant de monde. Pour elle. Pour lui. Je reconnaissais Zayn, et Liam derrière. Mais ma priorité était tout autre. Louis parut désemparé sur le coup, mais réagit plus vite que je n'aurai pu le souhaité.
-Je ... On n'en sait rien. Le conducteur va bien. Enfin, il n'est pas entre la vie et la mort, mais on ne sait toujours pas ses séquelles. Rosalie, elle... On n'en sait rien, souffla-t-il, tandis que ses yeux se bordaient de larme à nouveau.
Un coup de poing. Non, une balle dans chaque partie du corps, voilà l'effet des mots du gay. L'effet d'un embrasement immédiat. Ma tête tourna, je ne sentais plus rien, j'étais vide. Les voix autour de moi s'était transformée en chuchotis indéchiffrable. J'en restais soufflée. Non... Pas elle... Mon frère m'avait déjà laissée... Pas elle, par pitié...
Des bras m'enlassèrent, je restais incapable de bouger. Incapable de parler. Incapable de penser. Je sentais pourtant les sanglots étouffés de Louis contre moi. Mais je n'arrivais pas à lui rendre son étreinte. J'étais glacé.
-Jack ? M'appela une voix rauque et familière.
Les bras me laissèrent. Et je me retourna, sans quitter ma mine figé. Mon incapacité à bouger. Un visage tout aussi inexpressif se tenait sous mes yeux, pas de regard rouge, pas de larme.
-C'est... Je suis désolée pour Rosalie, bredouilla-t-il.
-La ferme, j'en veux pas de tes "Je suis désolée" hypocrite. Tu ne la connaissais pas, tu l'as insulté. Tu devrais même pas êtres ici. Niall est en vie, lui, crachais-je.
Je savais que j'étais un connard en disant ces mots. Mais il avait déclenché ma haine. Toute ma haine diffusait sur une seule personne.
-Putain, mais j'ai rien dis de mal ! C'était une sainte, peut-être ? Elle ne disait jamais de gros mots, n'insultait jamais personne ?! S'emporta-t-il, ses yeux illuminé par la même lueur que les miens.
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Before me. Tome 1.
RomanceEPILOGUE : "J'ai garder mes volets fermées, je me suis fermée, j'ai passée tout ça sous le tapis en croyant que ça passerait. Mais on ne passe jamais au dessus de l'absence de quelqu'un, de son rire qui a disparue et de ces actes auq...