Chapitre 8. "-Tu ne ferais jamais ça. -Tu veux parier?"

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*Point de vue de Jack.*

Il commençait à faire nuit, j'espèrais qu'elle n'ai pas bouger. Au volant de ma BMW, je me demandais si j'avais bien fait de ne pas prévenir Louis que je l'avais retrouvée. Mais je doutais fortement qu'elle veuille que lui ou ses parents saches dans quel état elle se trouvait. Je doublais quelques voiture, je ne voulais pas arriver trop tard. J'étais déjà arriver trop tard une fois, je ne me l'accorderai pas une deuxième fois. En y repensant, mon pieds écrasa l'accèlérateur, sans prendre en comptes les voitures qui m'entourait sur cette national. J'entra à nouveau dans les petites routes de la ville, prennant une sortie a proximité du fleuve qui longeait la ville. Lorsque j'arriva à l'entrée de la forêt, je me gara rapidement, et bondis hors de la voiture. Je partis à grand pas vers le bord du fleuve, l'endroit où la plupart des adolescents venaient flaner durant les vacances d'été, le Blinks comme ils le nommaient. J'aperçu sa moto en tout premier lieu, puis allongée dans l'herbe à chantonner des paroles inaudible à la distance qui nous séparait, elle était bien là. A côtés d'elle un sac de sport était éventré, une bouteille de vodka était quasi vide près d'elle, et je compris qu'elle était complétement bourrée, puis... Une arbalète.

Je déglutis. Mais qu'est-ce qu'elle foutait avec un truc pareil? Surtout en étant bourrée, c'était pas une idée de génie.

-Rosa? L'appelais-je en rangeant l'arbalète ainsi que la bouteille dans son sac.

Elle leva les yeux vers moi. Son regard était perçant, et rougie. Elle avait dut pleuré énormément pour avoir des traces noirs semblable à ceux d'un panda sous ses yeux. Je lui fis un bref sourire compatissant. Là, étendu dans son jean skinny, et son débardeur blanc qui la serrait comme pas possible, je la trouvais jolie. Quiconque l'aurait sans doute trouver flippante, et aurait pris pitié d'elle.

Mais elle savait ce qu'elle faisait, et je savais qu'elle ne désirait aucune pitié de quiconque.

-Jaaaaack, souria-t-elle d'un air béat en appuyant sur la voyelle comme une enfant.

-Tu viens? On va allé chez moi, lui demandais-je en lui tendant ma main, une fois debout avec son sac de sport sur l'épaule.

Elle me regarda de haut en bas, mais prit ma main sans rechigner. Elle trébucha, et s'appuya sur mon épaule libre, pressant sa poitrine sont la mienne.

-Et ma moto ? Marmonna la jeune fille, en me regardant presque sérieusement.

Je lui adressa un petit sourire. Elle était si glacée et innocente ainsi. Comme une enfant, une gosse perdue.

-Ta soeur viendra la chercher avec ton père, ne t'inquiète pas.

Je l'aida à tituber jusqu'a ma voiture, lui ouvrant la porte, et l'aidant même à mettre sa ceinture alors qu'elle me fixait, sans rien dire. Je posa son sac sur les sièges arrières, veillant à ce qu'elle soit bien installée à côtés de moi. Elle tremblait de tout ses menbres, alors je retira ma veste, la mit sur elle et mis le chauffage à fond pour elle.

Elle devait êtres dehors depuis des heures, allongée là, accompagnée uniquement d'alcool et de son arbalète.

Je mis le contact, et démarra rapidement.

-Pourquoi tu es venus me chercher? Me demanda Rosalie alors que j'entrais sur la route.

Je lui lança un regard, elle me regardait toujours. Vide de toute énergie, et immobile.

-Tu n'as répondu qu'a moi, je suppose que c'est toi qui a choisis que ce soit moi qui viennes, et personne d'autre.

-Merci, se contenta-t-elle de souffler en fermant les yeux.

Before me. Tome 1.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant