chapitre 18

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Pdv Jordan

J'arrive dans la ruelle sombre et vue au fond une bande d'homme. Je me dirige vers eux sachant pertinemment ce que j'allais faire. Je me plante au milieux du groupe attendant une quelconque réplique qui ne tarde pas.

...: et bien ma jolie tu t'es égarée ?
...: ta l'air d'une dur à cuire avec tes bandages !
Jordan: faites ce que vous voulez de moi...
...: Mais dites moi les gars ça ce refuse pas une tel proposition.
...: on fait comment, chacun son tour c'est ça ?

Ce qu'ils disaient me répugner mais j'était venue ici pour souffrir, pour me punir, il pouvait me tuer et je le savais, ça ne serrait que les dommages collatéraux après tout. L'un d'eux arrache ma veste en jean découvrant mes blessures. Ils n'arrêtaient pas de me toucher j'avais envie de les frapper mais c'était tous ce que je mériter. Ils arrachent mon haut me faisant frissonner, je n'étais plus qu'en soutif et je me retenais de ne pas replier mes bras sur ma poitrine pour me réchauffer. L'un d'eux enlève ensuite mon pantalon, ils me tournaient autour comme des vautours. Je ferme les yeux sachant qu'ils allaient ce jetaient sur moi. Leurs commentaires me dégoûtée j'avais envie de m'enfuir mais je n'en fit rien. Quelque chose me percute, des bras m'entourent et essayent de me réchauffer. Je vois alors London, je savais que je n'aurai pas du lui laisser de mot putain.

London: sale idiote , bornée , tétue tu es irrécupérable.

Il enlève son manteau voyant mes affaires éventrée au sol, à côté des hommes qui étaient il y à de ça une minute capable de tenir sur leurs jambes. Il me donne aussi son teeshirt qui me faisait comme une robe. Je lui redonne son manteau vu qu'il était à présent torse nus avant qu'il me porte comme une princesse.

Jordan: pourquoi tu m'a sauver ?
London : ça parait évident, te punir, mais te punir de quoi ? Tu n'y est pour rien dans sa mort le seul responsable c'est Steve ! Refoule ta haine contre lui mais pas contre toi.
Jordan : hm si tu le dis.

Pdv London

Au départ c'était moi le Zombie mais ça ne me gêner pas vraiment, mais maintenant que c'est elle, ça me gène de ne plus la voir sourire. Deux semaine se son écoulée depuis la mort de Justin. On avait pas encore fait entièrement notre deuil mais on peut dire que la vie à repris son cours. Jordan, n'a pas pu revenir au lycée à cause de ses blessures. Tous les soirs elle fait des cauchemars si horrible qu'elle en crie. J'essaie de l'apaiser comme je peut mais je ne peut rien faire contre ses cauchemars. Ses cries sont de plus en plus déchirants. Au début j'avais du mal à m'y habituer, et me casser toujours la gueule quelque part avant d'arriver jusqu'à elle. Maintenant je prévoyais ces cries et aller la voir avant même qu'elle ne crie. Avec ses blessures, Hassane refusait qu'elle sorte et même si elle me le suppliait, je ne pouvais l'emmener près de la falaise.

Tous les soirs avant de rentrer je vais voir Justin, je vais sur sa tombe et lui raconte tous ce que je n'aurai jamais l'ocasion de lui dire, je lui parle de tout et de rien, que ce soit sur ma solitude, mon refus totale de parler à mes amis, ou même tout simplement de mes résultats scolaire. Oui même si Jordan ne vient plus, même si j'en avais l'occasion, je n'ai plus envie de parler à personne, je ne veux plus voir personne et m'isole. Ça me passeras je le sais mais pour le moment je préfère rester seul. Nitsa n'a elle aussi envie de voir personne et c'est donc isoler avec moi. C'est la seule avec Jordan et ma famille à qui j'ai encore envie de parler. Je me dirige vers ma salle de cours à contre coeur. Je me sent vraiment pas bien, j'ai envie de retourner à la maison Jordan était bizare ce matin, j'avais presque l'impression que l'on se voyais pour la dernière fois. Elle m'avais serrée dans ses bras et m'avait remercier, elle m'avait serrer dans ses bras volontairement, sans que je lui demande ! Elle ne fait jamais ça ! Je suppose qu'avec Hassane qui s'occupe d'elle, ça devrait aller. Je m'asseois à ma place et fixe la place vide à côté de moi. Je met mes pieds sur la chaise pour empêcher toute personne de se mettre à côté de moi. Une fille blonde se plante devant moi et dit :

I Need You Où les histoires vivent. Découvrez maintenant