chapitre 30

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Le vide. c'est tout ce que je suis, vide. J'ai des sentiments toujours, je sens mon corps, ça oui je le sens se déchirer s'effriter petit à petit. Je le sens oui, et cette douleur insoutenable, cette chose qui me torture de l'intérieur, je la sens bien sur. Ça va faire 1 mois 5 jours une heure et 50 seconde que London est partis, je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Oui je passe mon temps à compter les seconde qui me sépare de son départ espérant que son retour arrive plus vite. Je ne parle à personne et passe mon temps dans sa chambre, quand je ne suis pas au lycée. Je suis mazo me diriez vous, mais non dans sa chambre j'ai l'impression qu'il est là prés de moi qu'il me serre dans ses bras, je sens son odeur partout. Je n'ai pas quittée sa casquette ne cerraisse une seconde, la dernière personne qui a osait toucher à sa casquette est encore à l'hôpital aujourd'hui. Je me lève comme tout les matins, sans vraiment de vie, serre sa casquette, je me prépare et reste assise sur son lit à contempler son réveil comptant les minutes. En comptant les minutes mon esprits ce focalise seulement sur les chiffres m'empêchant de me remémorer tout les moments passer avec lui, soit les derniers mois. Mais malheureusement les souvenirs reviennent d'eux même me torturant. Mon cœur est en miette, c'est à peine si il bat. Je ne mange presque plus à cause de cette boule dans mon ventre, mais me force pour ne pas trop maigrir. Je ne parle plus à cause de ma gorge nouer. Je ne peut plus rien faire. Mon cerveaux n'est apte qu'a faire bouger mon corps. Je descends mes escaliers et Hassane me répète la même phrase.

Hassane: tiens ta tartine à la confiture de fraise .

A chaque fois qu'elle dit ça ça me rappelle le moment où London m'avait fait mon petit déjeuner et me l'avais présenter tout fier de lui avec son beau sourire. C'était gentille de sa part mais elle ne se rendait pas compte à quel point cette phrase, qu'elle me répétait chaque matin, ne faisait que me rappeler la réalité. Je tourne les talons sans un mot et part au lycée. Nick crie mon nom en me tournant autour mais je l'ignore comme tout les matins en pensant qu'a ce moment précis, London serait à mes cotées et aurait stopper Nick. 1 mois 5 jours 3 heures et 59 seconde, 1 mois 5 jours 3 heure 1min et 1 seconde. c'est ce que je me rabâche dans la tête à longueur de journée.

Nitsa: Jordan, je t'ai pris ton repas tu l'avais oublier.

Je prend le repas qu'elle me tend et le fourre dans mon sac. Je me pose à la table avec tout le monde. L'ambiance était morose sans lui... tout était horrible. Je voulais tant être prés de lui, je voulais lui parler, rigoler avec lui, faire tout ce que je faisais avec lui au par avant, entendre sa voix serrait déjà pour moi la plus belle chose qui me soit donnez d'écouter.

Spencer : ça te dit d'aller danser ce weekend Jordan ?

Danser... je dansais oui, tout les lundi, mardi et jeudi soir, seul... ça me faisait tellement mal de danser sans lui comme si je le trahissais. Pendant que lui risquait sa vie moi je dansais en pensant à lui. Spencer ... tu vient de réveiller en moi un souvenir douloureux, non un souvenir magnifique mais qui me fait souffrir. Il me tenait dans ses bras, me faisait voltiger, tourner avec souplesse et maitrise. J'exécutais chaque gestes qu'il me demandait, j'étais son pantin et m'en délectai. Ce sentiment de sécurité dans ses bras, je ne retrouverais peut être jamais cette sensation. Ma gorge se serre si fort que j'était persuader que tout le monde pouvait la voir s'entortiller sur elle même. Je part, trop mal pour entendre encore quelque chose qui puisse me le rappeler. Je monte sur le toit du lycée, me met en boule serrant sa casquette contre moi. J'imaginais ses bras m'entourer et j'entendais sa voix me dire " ça va aller, je suis là".
Son odeur parvenir à mes narines. ce sentiment de sécurité... non, il ne manquait que ça... il ne manquait que lui pour que ce moment soit parfait. Il ne manque que lui et il ne manqueras que lui. Je regarde le ciel et le vois passer devant mes yeux... rien qu'une illusion j'en ai de plus en plus en ce moment. Tu me manque tellement, mon corps, je meurt à petit feu, sans lui mon monde s'effondre plus rien n'a de sens... plus rien. Je redescend les marches et m'assoie à ma place en cours. Je n'écoute même plus, à quoi bon. Qu'est ce qu'est mon avenir sans lui, je ne préfère même pas y penser. Je passe mes journée à l'appeler, des fois espérant qu'il réponde, mais le plus souvent juste pour entendre sa vois sur le répondeur. Tout le monde désespère de mon comportement, mais il s'attendait à quoi, que je saute de joie, que je souris alors qu'il risque sa vie ou pire qu'il est déjà mo... non je ne dois pas penser ça, j'ai espoir, je suis sur qu'il est encore en vie, il me l'a promis... Je part à la danse, même si ça me fait souffrir de danser sans lui, j'ai des responsabilités à tenir, ils comptent sur moi. Je me change comme d'hab et les filles essaie d'être gentilles mais... c'est toujours la même chose, tout me le rappelle.

I Need You Où les histoires vivent. Découvrez maintenant