La Reine Noire - Tome 2

Chapitre XVI

Léréna

Quelques jours plus tard, alors que la reine avait créé un deuxième château, mon impressionnant que le premier, elle était à l'extérieur à regarder Hanz s'entraîner avec Einold. Le garçon avait d'énormes progrès depuis qu'il avait commencé à s'entraîner. Il maniait à la perfection son épée et sa flèche se plantait presque à chaque fois au milieu de la cible. Il avait également à apprendre à se battre à cheval mais ce qui intéressait un peu plus Léréna, était qu'il apprenne à le faire sur un dragon.

En effet, Rajhar était à présent le dragon sur lequel il monterait à chaque fois. Elle ne l'avait pas fait remonté dessus mais elle sentait qu'il lui tardait de recommencer.

Les choses étaient redevenues comme avant son sommeil. Les Morgoth en faisait naître d'autres et forgeaient de nouvelles armes dans leurs mines sous terraines  et les soldats noirs gardaient, pour la plus part, les accès, tandis que d'autres s'entrainaient. Les deux dragons, quand à eux, volaient quelque part dans le royaume. Quelques fois, ils rapportaient des morceaux de leur repas, des os ou un corps, animal ou humain, calciné et à moitié mangé.

Léréna avait prit soin de placer un sort d'invisibilité sur le château, pour ne pas qu'Ulrick le repère et pour qu'elle puisse continuer son plan. D'ailleurs, les gardes infiltrés continuaient de faire leur rapport chaque soirs. C'était comme cela qu'elle avait su qu'Ulrick avait bien reçu son petit message. Elle ne pu s'empêcher de sourire en imaginant la tête que le roi avait du faire devant cette pauvre innocente mangeant un cœur.

-Avec vous vu ce que je viens de faire, ma tante ? S'écria Hanz.

Léréna sortit de ses pensées et regarda le jeune homme. Il tenait fièrement son épée tandis que celle d'Einold était au sol.

-C'est la première fois que je désarçonne Einold ! Continua-t-il.

-Vous avez fait beaucoup de progrès, mon prince, le complimenta le maître d'armes.

La reine lui lança un léger sourire tout en s'approchant.

-Je suis fière de toi, Hanz, lui dit-il.

Elle grimaça légèrement à l'entente de ce qu'elle venait de dire. Pour elle, cette phrase sonnait horriblement faux.

-Vous êtes devenu un vrai chevalier, commenta le maître d'armes, pas un de ces imposteur qui passe plus de temps dans les tavernes que sur le terrain.

On sentait une pointe de colère de la part du vieil homme, envers ces chevaliers qu'il décrivait.

-Est-il prêt à aller sur un champs de bataille ? Demanda la reine à l'attention d'Einold.

-Largement, votre Altesse, répondit-il, il sait faire beaucoup plus que l'on en demande à un chevalier.

-Pensez-vous qu'il est prêt à combattre sur un dragon ?

À l'entente de cette phrase, le jeune homme se tourna vivement vers sa tante, des étoiles dans les yeux. Elle lui jeta un regard en coin accompagné d'un petit rictus.

-Il en a déjà chevauché un et sait très bien manier une épée, je pense qu'il est prêt, ma reine.

-Bien, aidez-le à mettre un armure et donnez lui une épée non affutée.

-Bien sûr, votre Majesté.

Le maître d'armes s'inclina avant d'aller chercher le matériel nécessaire. Léréna se tourna puis commença à partir.

-Je vous remercie ! L'interrompit Hanz.

Elle se retourna vers lui, les sourcils froncés.

-Pour quoi donc ? Demanda-t-elle.