MAISON DELGADO
OMNISCIENT
7 MAI 2014
23h20
La jeune femme arriva devant la villa de ses parents. Malgré qu'elle ait les moyens de s'acheter sa propre maison, elle ne s'était jamais vraiment décidée bien que l'envie était présente. Elia n'avait que vingt ans et rien ne pressait. Elle aimait être indépendante, mais quitter la maison familiale n'était pas pour tout de suite.
De sa voiture, la brune vit de la lumière provenant du bureau de son père signifiant qu'il n'était pas encore couché. Elle ouvrit le grand portail grâce à sa manette et pénétra dans la propriété. Elle gara sa voiture, coupa le moteur et prit ses affaires. Son paquet de pop-corn non terminé dans une main et son sac dans l'autre, elle verrouilla sa voiture. Arrivée devant la porte de la maison, elle chercha ses clés au fin fond de son sac. Une fois trouvées, elle entra et les posa sur le meuble près de l'entrée.
Elle se dirigea vers le bureau de son père qu'elle savait encore debout. La porte était entrouverte, laissant la lumière sortir. Elle frappa tout de même deux coups à la porte et entra. Derrière le grand bureau se tenait son père dans de la paperasse.
— Bonsoir papa.
— Bonsoir, chérie. Alors ce match ? Demanda-t-il, levant la tête.
— L'Atletico a gagné un à zéro. Tu sortirais de ton bureau, tu le saurais.
Monsieur Delgado ne répondit rien et pendant ce temps, Elia s'installa sur la chaise en face de celle de son père. Elle lui tendit le paquet de pop-corn à son père qui en prit une poignée, la remerciant. Elle le regardant droit dans les yeux. Toute la joie du match avait disparu de son visage. Ce qu'elle voyait n'était autre le visage d'un homme noyé sous le travail, ne sortant pas ou presque plus de son bureau. Plusieurs dossiers étaient posés dans un coin de son bureau tandis qu'une seule feuille se trouvait devant ses yeux.
— Tu sais très bien que je ne peux pas faire autrement.
Il avait prononcé sa phrase sur un ton désolé avant de reposer ses yeux sur sa feuille. Il se concentrait, oubliant la présence de son aînée. Cependant, celle-ci ne bougeait pas de sa place. Elle replia ses jambes contre sa poitrine et regarda son père. Elle adorait le regarder travailler dans son costume, mais ne comprenait pas pourquoi il ne m'était pas des vêtements plus confortables lorsqu'il travaillait chez eux. Personne ne le voyait pour savoir ce qu'il portait.
— Tu bosses sur quoi ce soir ?
— J'ai reçu une proposition de tournage et je dois m'occuper de trouver les acteurs.
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SHARE » a.griezmann
Фанфикbienvenue dans le monde du football. Ou plutôt des supporteurs... #123 le 28/09 21 février 2017 - 28 septembre 2017