bonus un

959 70 72
                                    

MAISON GRIEZMANN

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

MAISON GRIEZMANN

OMNISCIENT

26 AVRIL 2015

19h24


La jeune femme sortit de la maison et rejoignit sa voiture. Son coffre était encore ouvert, se vidant peu à peu. C'était le grand jour. Elia, après de longues réflexions et conversations avec son amant avait décidé d'emménager chez lui. Un mois et demi plus tard, elle se retrouvait donc en train de faire des allers-retours entre la maison de ses parents et celle d'Antoine au plus grand plaisir de ce dernier qui était heureux que sa belle ait accepté sa proposition.

Ils allaient vivre ensemble et ils savaient dors et déjà que ça n'allait pas être tout rose, surtout au début. Il allait falloir qu'ils s'habituent à être constamment ensemble, à vivre sous le même toit et à trouver leur équilibre dans cette nouvelle vie qui commençait.

La brunette prit le dernier carton se trouvant dans le coffre et ferma celui-ci. Elle rejoignit la grande demeure du sportif et monta à l'étage pour poser le carton de souvenirs. C'était surtout des photos d'elle et de sa famille ou bien de ses amis, des objets qui lui tenaient à cœur, qui lui rappelaient certaines choses.

Elle ouvrit le carton qu'elle avait posé à même le sol et l'ouvrit. La première chose qu'elle vit fut la photo d'elle et Tobias, son frère décédé lorsqu'ils étaient enfants. La photographie les montrait dans un parc de jeux, se balançant sur la balançoire pour Elia et Tobias descendant du toboggan juste à côté.

Une perle salée roula le long de la joue de la jeune femme, puis une seconde. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était pas tombée sur une photo de Tobias, oubliant presque son visage. Ça faisait plus de dix ans qu'il les avait quitté, mais il ne se passait pas un jour où elle n'avait pas une petite pensée pour lui. C'était son frère, ils avaient le même sang, la même chair.

Deux bras vinrent s'enrouler autour de la taille de l'Espagnole qui s'empressa d'essuyer ses larmes d'un revers de manche. Elle renifla, tout ce qui était très glamour, et se retourna vers son compagnon. Celui-ci restait silencieux. Il n'avait jamais vu à quoi ressemblait le jeune Delgado et il n'en avait plus jamais reparlé avec Elia lorsqu'elle l'avait évoqué pour la première et dernière fois au début de leur relation.

Antoine se contentait de passer sa main dans les cheveux bruns de la jeune femme et de l'attirer contre son torse. Rare était les fois où il l'avait vu pleurer. En réalité, ça n'était arrivé qu'une seule fois. C'était lors d'une de leur conversation concernant Elias et sa maladie. La brune n'avait pu se contenir et avait éclaté en sanglots.

La traductrice releva son visage et souffla longuement avant d'étirer ses lèvres pour un sourire forcé. Elle ne voulait pas inquiéter le tatoué, parce que ça n'avait pas lieu d'être. C'était simplement les souvenirs qui refaisaient surface d'un coup sans qu'elle y soit préparée. Le Français avait pris entre ses doigts la photo qui était à l'origine des pleurs de sa bien-aimée et regardaient le visage des deux enfants qui semblaient si insouciants.





C'est Tobias, mon petit frère.

C'est toi sur la balançoire ? Elle hocha positivement la tête. J'aurais déjà craqué sur toi à l'époque. Il avait réussi à la faire légèrement sourire.

Je ne suis pas triste, tu sais, tout va bien. C'est simplement les souvenirs qui refont surface. Et puis, je sais que Tobias est au paradis et qu'il doit sûrement être en train de se moquer de moi.





Il s'était contenté de hocher la tête avant de déposer ses lèvres sur son front comme pour la rassurer et lui dire qu'elle avait le droit de flancher à n'importe quel instant.





Tu sais ce qu'on devrait faire ?

Dis-moi tout. Elle avait posé son menton sur le torse du footballeur. Je suis tout ouïe.

Je pense qu'on devrait se commander une bonne pizza pour ce soir et aller piquer une tête en attendant qu'on se fasse livrer.

À cette heure ?

Ouaip, et en fait, ce n'est même pas une suggestion, déclara-t-il. Je te laisse dix minutes et pas une seconde de plus pour être dans l'eau.





Et il quitta la pièce sans un mot de plus, sortant son téléphone de sa poche pour appeler la pizzeria où il avait l'habitude d'aller ; soit chez Babel, du moins chez le patron de Babel. Après avoir appelé, il était parti enfiler son maillot de bain et avait pris une serviette qu'il avait posée sur son épaule. Il descendit au rez-de-chaussée et sortit à l'extérieur par la baie-vitrée qui donnait sur le grand terrain extérieur.

Elia était assise au bord de la piscine, ses pieds trempant dans l'eau, les yeux perdus au loin dans l'horizon. Étant dos au numéro sept, elle ne le vit pas s'approcher derrière lui et la pousser dans la piscine. Elle sortit la tête de l'eau, passant ses mains sur son visage puis dans ses cheveux, quelques mèches étant venues devant son visage.





Bordel Antoine ! Je vais te tuer putain.





Le châtain s'était installé à la place de la brune, riant aux éclats face à sa réaction. La jeune femme s'était rapprochée et avait posé ses bras sur le rebord de la piscine. Le tatoué entre dans l'eau qui lui arrivait au niveau du torse et se posa à côté de sa belle.





Je t'avais dit que c'était à tes risques et périls d'accepter de venir habiter avec moi.





Elle n'eut pas le temps de répliquer quoique ce soit qu'il avait déjà pris possession de ses hanches et l'avait jeté à nouveau dans l'eau. L'Espagnole jura à nouveau avant de s'approcher de son amant après s'être calmée. Elle passa derrière lui avant de se cramponner dans son dos.





J'ai l'impression d'être ton moyen de transport.

C'est pas qu'une impression.

Tes parents t'ont fait des jambes à ce que je sache.

Mh mh.





Ses mains qui étaient posées sur les épaules d'Antoine remontaient doucement jusqu'à sa nuque, puis jusqu'au haut de son crâne. Elle s'empressa de faire une pression sur sa tête afin de le couler, ce qui marcha puisque le châtain n'avait pas compris le plan diabolique de la jeune Delgado.





T'es chiante comme nana.

Tant mieux, on fait la paire dans ce cas.





Il s'approcha de la brune et vint finalement sceller leurs lèvres. Les jambes d'Elia vinrent s'enrouler autour du bassin de son compagnon qui les fit tout deux reculer jusqu'au bord de la piscine, approfondissant leur baiser.

 Les jambes d'Elia vinrent s'enrouler autour du bassin de son compagnon qui les fit tout deux reculer jusqu'au bord de la piscine, approfondissant leur baiser

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant