vingt-six

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MADRID

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MADRID

OMNISCIENT

3 DÉCEMBRE 2014

15h20





La jeune femme était en route pour le stade Vicente Calderon. Comme prévu, elle se rendait au match opposant l'Atlético à Alavés. Les Babazorros faisaient le déplacement à Madrid. Bougeant la tête au rythme de la musique d'Enrique Iglesias, la brunette ralentit, arrivant dans le parking sous-terrain.

La bonne température de la veille pour la période de l'année avait disparu. Elia descendit de sa voiture après s'être garée et se dirigea vers les couloirs qui menaient au carré réservé. Elle les longeait, observant les personnes qui l'entouraient. C'était évidemment, comme toujours, des personnes parfaitement vêtues.

Paquet de pop-corn dans la main et portable dans l'autre, elle descendit les quelques marches avant de s'installer à une place libre. Elle commença déjà à piocher dans son paquet de sucreries alors que le match ne commençait que dans une demi-heure. Elle naviguait sur son téléphone, regardant les pronostics qui étaient faits pour la rencontre de Liga.

Les joueurs firent leur apparition sur le terrain pour s'échauffer avant le match. Elia regardait les deux équipes, tentant de savoir laquelle était en meilleure forme et avait donc le plus de chance de remporter la rencontre. Évidemment, rien n'est jamais joué, ce n'est qu'une impression.

Alors qu'elle écrivait un message à l'attention d'Elias, le peu de chaleur qu'elle recevait du soleil diminua, une ombre se créant à ses côtés. Elle releva la tête et découvrit deux personnes devant elle. Elle fronça les sourcils avant d'assimiler les choses.





Les fameux frères et sœurs.

Tu es Elia, c'est ça ?

Hum, oui, c'est ça.

Je suis Maud et l'autre débile qui m'accompagne, c'est Théo.

Je ne suis pas débile.

Tu l'es autant que l'autre qui court derrière un ballon pendant quatre-vingt dix minutes.





Ils s'étaient mis à se chicaner en français avant de faire une remarque sur la brune qui partageait désormais la vie de leur frère. C'était certainement pour ne pas qu'elle comprenne, mais étant donné qu'elle avait fait des études pour devenir traductrice et qu'elle avait appris le français, elle comprenait très bien la langue de Molière.





En fait, ça ne sert à rien de parler français si vous ne voulez pas que je comprenne, leur fit-elle remarquer timidement.

Tu parles français ? Elle hocha positivement la tête. Tant mieux, parce que madame et l'espagnol, c'est un véritable carnage.

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