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LYON
OMNISCIENT
30 DÉCEMBRE 2014
10h28
Les deux amants se trouvaient dans l'avion en direction de Lyon. Ils allaient atterrir dans quelques minutes, récupérer leurs bagages, puis ils prendraient un taxi qui les emmènerait chez les parents d'Antoine.
Le Français s'était endormi sur l'épaule de la brune alors qu'ils regardaient un film. Elia avait termina seule à le visionner avant d'enlever ses écouteurs. L'annonce aux passagers pour les prévenir de la descente fut annoncée. L'Espagnole posa sa main sur la joue du sportif et le réveilla en douceur pour ne pas le mettre de mauvaise humeur. Lorsqu'il était brutalement réveillé, il se montrait grincheux. Le jeune homme ouvrit les yeux et se les frotta à l'aide de sa main.
— On est arrivé ?
— Bientôt, on a commencé la descente.
— Tu aurais pu me laisser dormir encore quelques minutes, ronchonna-t-il.
— Tu m'as laissé seule pendant les trois-quarts du trajets donc non merci.
Le tatoué vint rapidement sceller leurs lèvres comme pour s'excuser. Elle ne lui en voulait aucunement, en réalité. L'avion se posa plusieurs minutes plus tard et les passagers descendirent, passant par le tunnel. Elia s'occupa de récupérer leurs bagages tandis que le numéro sept appelait un taxi.
Une fois les valises récupérées, les amants prirent la direction de la sortie de l'aéroport. À peine la porte passée que la froideur les envahit. Les températures étaient affreusement froide, tout ce qui n'était pas habituel à Elia qui serra son manteau autour de son corps. Antoine se moquait gentiment d'elle qui vint lui frapper l'épaule avec son poing.
Ils attendirent le taxi et montèrent rapidement à l'intérieur pour être au chaud. Le sportif donna l'adresse au chauffeur et s'attacha. L'Espagnole jouait nerveusement avec ses doigts, ses yeux posés sur le paysage lyonnais. Elle était venue quelques fois en France. L'une lors d'un voyage scolaire à Paris et les autres pour apprendre la langue pour ses études. Antoine posa sa main sur celles de sa belle, la faisant tourner la tête vers lui.
— Ne sois pas aussi nerveuse, tout va bien se passer.
— Et s'ils ne m'apprécient pas ?
— Mes frères et sœurs t'ont déjà adopté, alors ne te tracasses pas pour ça.
— Mais c'est tes parents là.
— Il n'y a pas de raisons qu'ils ne t'apprécient pas. Je suis sûr qu'ils t'adoreront.
Elia posa sa tête sur l'épaule du châtain, soufflant silencieusement. Elle était nerveuse à l'idée de rencontrer la famille de son amant. Elle n'avait jamais franchi ce cap avec ses anciens compagnons. C'était tout nouveau pour elle et et elle souhaitait faire les choses correctement, plaire aux proches du footballeur.
