MAISON DELGADO
OMNISCIENT
6 JUILLET 2014
11h04
Elia sortit de la douche et s'habilla rapidement d'une petite robe noire décontractée. Elle laissa ses cheveux sécher naturellement et saisit son portable posé sur son lit. Elle avait passé la journée de la veille avec son frère à l'hôpital avant qu'ils rentrent tous les deux. Il n'y avait rien à faire pour Elias mis à part attendre et prendre les médicaments qu'il fallait. La brune se rendit dans ses messages et en rédigea un rapidement à l'intention d'Antoine.
« Hey. Je suis désolée, j'ai eu des imprévus et je n'ai pas pu te rappeler. J'ai vu le match, je suis navrée pour vous xx. »
Rien de plus, rien de moins. Elle ne voulait pas s'attarder sur les détails des deux derniers jours. Elle mit des baskets, prit son portable et descendit au rez-de-chaussée où se trouvait Elias ainsi que leur mère qui avait pris quelques jours de repos pour rester aux côtés de son fils. La brune ébouriffa les cheveux de son frère en passant à côté de lui et alla saluer sa mère. Elle prit finalement place sur le bar de la cuisine, les jambes dans le vide.
— Tout va bien ? Demanda la mère de famille en voyant sa fille dans ses pensées.
— Ça peut aller, oui.
— Je t'ai entendu cette nuit.
— C'était simplement un cauchemar, rien de plus, fit-elle, levant les épaules.
— Tu sais que tu peux nous parler, que ce soit à ton père ou à moi. Ou même à un médecin si tu ne veux pas nous en parler.
— Tout va bien, maman, c'est bon, tenta-t-elle de rassurer sa mère. Tu sais très bien que je fais des cauchemars quand Elias fait des rechutes. Ça a toujours été comme ça.
La génitrice fit un mince sourire à sa fille, posant sa main sur son épaule histoire de lui montrer qu'elle pouvait compter pour elle avant de se remettre à préparer le repas. La jeune femme aida finalement sa mère, lavant les fraises pour le dessert. Le portable de la brune posé sur le bar sonna une seule fois, la prévenant qu'elle avait reçu un nouveau message. Elle s'essuya les mains et prit son téléphone. Le numéro sept venait de lui répondre.
« Je comprends. Ouais, on y a cru, mais on n'a pas été assez doué. »
C'était tellement froid qu'Elia en eu presque des frissons dans le dos. Elle ne comprenait pas pourquoi il mettait tant de froideur dans ses propos.
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SHARE » a.griezmann
Fanfictionbienvenue dans le monde du football. Ou plutôt des supporteurs... #123 le 28/09 21 février 2017 - 28 septembre 2017