trente

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RUE DE MADRID

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RUE DE MADRID

OMNISCIENT

3 FEVRIER 2015

14h21



Elia se trouvait en compagnie de son frère, quittant le cinéma. Malgré les nombreux appels et messages d'Antoine, elle lui avait simplement envoyé un message pour lui dire de ne pas s'inquiéter et qu'elle l'appellerait un peu plus tard dans la journée. Elle voulait profiter de ces moments avec son frère bien qu'elle ait, la veille avant de se coucher, envoyé un message au châtain pour lui dire qu'elle le contacterait à midi. Ses plans avaient changé, mais elle l'appellerait dans la journée. Ça pouvait attendre quelques heures, non ?

Les deux Delgado s'étaient installés dans un fast-food. Ils avaient commandé et avaient pris place dans le fin fond de la salle comme à leur habitude. Se goinfrant de malbouffe, la fratrie riait aux éclats, se remémorant des souvenirs passés qu'ils avaient partagés ensemble ou même en famille. Ils adoraient faire ça, se rappeler les bons moments, parce que c'était la meilleure chose à faire. Ils préféraient faire cela que se lamenter sur leur sort.





Oh et la fois où tu es tombée en plein milieu du supermarché ! Tu t'es ramassée devant tout le monde, c'était hilarant !

On en parle de la fois où on a été faire un bowling avec les parents et qu'en voulant lancer ta boule, t'es parti avec ?

Elle voulait pas me lâcher les doigts, la saleté !





Ils avaient terminé de manger, puis avaient de nouveau pris les transports en commun pour rentrer chez eux. À peine arrivés, Elias s'était jeté dans le canapé, allumant la télévision. La brunette était montée à l'étage et avait saisi son téléphone pour appeler Antoine. Les sonneries défilèrent, et alors qu'elle commençait à perdre espoir qu'il décroche, sa voix se fit entendre.





Bordel, Elia, qu'est-ce que tu foutais !

Bonjour, ça va bien et toi ? Oui, merci, c'est gentil de ta part de me le demander, ironisa-t-elle alors qu'elle imaginait le sportif lever les yeux au ciel.

Joue pas à ça, putain. Je me suis inquiété moi !

Désolé, mais j'ai eu des complications.

Je suis au courant pour l'accident.

Et je vais bien, okay ? Plus de peur que de mal.

Tu es sûre ?

J'en suis certaine, tenta-t-elle de la rassurer. C'est plutôt le cycliste et ma voiture qui ont eu mal.

SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant