MAISON GRIEZMANN
OMNISCIENT
28 JUIN 2017
Elia se trouvait dans la cuisine, préparant le dîner. Le numéro sept se trouvait à l'entraînement et n'allait pas tarder à rentrer. Dix jours avaient passé depuis que la brune avait fait son test de grossesse et elle essayait, jour après jour, de remonter la pente. Antoine avait vu les efforts faits par sa belle et appréciait. Il savait que c'était compliqué pour elle de vivre sans Elias, parce qu'elle s'était occupée de lui pendant plus d'un an, elle était restée à ses côtés, veillant sur le brun et il avait disparu. Alors voir la brune allait de mieux en mieux lui faisait du bien. Il retrouvait tout doucement celle qu'il aimait malgré les nombreuses disputes qu'ils avaient eues durant sa sombre période.
La jeune Delgado termina de préparer le dîner et se rendit sur la terrasse avec un livre. Les pieds dans l'eau, elle tournait les pages au fil de sa lecture. Totalement plongée dans son bouquin, elle entendit ni la voiture du Français ni la porte d'entrée claquer.
Le tatoué sentit la bonne odeur du plat qui cuisait et se rendit dans la cuisine. Ne voyant pas Elia, il jeta un coup d'œil à l'extérieur en voyant la baie-vitrée ouverte. Il s'approcha de la brune et posa sa main sur son épaule. La jeune femme sursauta légèrement, surprise, puis se retourna pour découvrir son fiancé.
— Tu es déjà rentré ?
— Il est vingt heures trente passés.
— Je n'ai pas vu le temps passer.
— Je vois ça, il lui tendit la main. Aller viens.
La brune saisit la main que lui tendait son amant et se releva. Le châtain déposa ses lèvres sur celles de sa partenaire qui sourit pendant leur échange.
— Tu as passé une bonne journée ?
— C'était plutôt calme au travail, alors oui, on peut dire ça.
— Et tu vas bien ? Je veux dire tu...
— Ça va, Antoine, je te le jure.
— J'ai confiance en toi, alors si tu le dis, je te crois.
Elia hésitait à tout lui dire maintenant. Est-ce que c'était le bon moment ? Est-ce qu'il y avait vraiment un bon moment ? Hésitante, elle jouait nerveusement avec ses doigts faisant froncer les sourcils du joueur du club de Madrid.
— Qu'est-ce qui te tracasse ?
— Je ne sais pas comment te le dire, avoua-t-elle.
— Tu sais très bien que tu peux tout me dire, Elia.
— C'est pas quelque chose qu'on dit tous les jours. Quand Elias est décédé, j'ai commencé à vomir.
— Oui, mais ça a cessé, non ?
— Pas vraiment, répondit-elle. Ça persistait et j'ai commencé à avoir des doutes alors...
— Putain, j'ai compris, la coupa-t-il. T'es enceinte, c'est ça ?
— Depuis deux mois.
— C'est... J'sais pas quoi te dire.
La jeune femme baissa les yeux et prit la main de son amant dans la sienne. Elle la posa sur son ventre très peu arrondi pour le moment.
— Tu veux le garder ?
— Qu'est-ce que tu veux toi ?
— On en a jamais parlé, c'était pas prévu. Ça veut pas dire que j'en veux pas, mais c'est juste que là, je suis complètement sous le choc.
HOPITAL DE MADRID
OMNISCIENT
7 JANVIER 2018
— Putain, mais qu'est-ce qu'il fout ? Râla la brune. Putain Théo, dis à ton frère de se la ramener illico s'il veut pas que je l'étrange dès qu'il passera cette fichue porte !
Le frère d'Antoine tenait compagnie à Elia qui était arrivée à l'hôpital une quinzaine de minutes plus tôt. Le jeune Français était chez son frère pour une semaine et tenait compagnie à la Delgado qui était au début de son neuvième mois de grossesse. Ils passaient la journée dans le canapé quand la jeune femme a perdu les eaux. Le brun a directement emmené sa belle-sœur à l'hôpital, ne prenant aucune affaire. Rien n'était prêt. Elia devait accoucher dans deux semaines, à la fin du mois, pas au début.
— Il est sur la route, t'inquiètes pas, il va arriver d'un moment à l'autre.
— Et bhein il a intérêt de se magner s'il veut pas que je le tue sur place.
— Je sais pas comment il fait pour te supporter pendant la grossesse, t'es invivable comme nana.
— Boucle-la toi.
Elia suait de douleur, grimaçant. Elle sentait le bébé qui n'allait pas tarder à arriver alors que son compagnon n'était toujours pas là. La porte s'ouvrit à la volée sur Antoine. Il est toujours vêtu de son survêtement du club étant en plein entraînement lorsqu'on lui a appris que la brunette allait accoucher.
— T'es un homme mort, Griezmann.
— Je suis là, maintenant, d'accord ? Mais putain, ça devait qu'être dans deux semaines, pas maintenant !
Ils étaient totalement nerveux et impatients à la fois bien qu'ils ne le montraient pas sur le moment. Ils avaient hâte de voir leur enfant, leur chair, ce petit être qui étaient d'eux. Ils allaient être parents et les soucis s'étaient envolés durant la grossesse de la jeune femme. Ils étaient heureux et c'est tout ce qui importait.
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SHARE » a.griezmann
Fanfictionbienvenue dans le monde du football. Ou plutôt des supporteurs... #123 le 28/09 21 février 2017 - 28 septembre 2017