trente et un

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 HOTEL DE GRENADE

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HOTEL DE GRENADE

OMNISCIENT

14 FEVRIER 2015

10h07



Elia était réveillée depuis un petit quart d'heure et avait appelé la réception pour qu'on leur apporte le petit-déjeuner. Elle avait pris un peu de tout, ne sachant pas ce que désirait l'homme qui dormait toujours à poing fermé dans le lit. En quelques minutes, on frappa à la porte de leur chambre. Un employé de l'hôtel venait apporter le plateau pour les deux amants. La jeune Delgado remercia l'employé et posa le plateau sur la chaise qui était présente dans la chambre.

     Elle se dirigea vers le lit et grimpa doucement dessus. Elle passa ses doigts sur le visage de son homme afin de le réveiller en douceur. Son nez se fronça et il bougea un peu la tête. La jeune femme en profita pour saisir son téléphone et prendre une photo. Allongée à côté du châtain, elle passa ses doigts dans la chevelure du tatoué avant de déposer délicatement ses lèvres sur les siennes pendant un court instant.





Mh...

Réveille-toi, mi capitàn.

Laisse-moi dormir, 'lia.

Alors je vais manger ce bon petit-déjeuner toute seule.





Elle eut à peine le temps de se lever pour aller chercher le plateau qu'Antoine encercla son corps et la ramena à ses côtés. Il passa au-dessus de la brunette, désormais bien réveillé.





T'es chiante, tu le sais. Elle hocha la tête alors qu'il chercha le plateau. Mais t'as pas que des défauts.

Je suis parfaite, qu'est-ce que tu veux ?

Tu sens pas ?

De quoi ? Demanda-t-elle fronçant les sourcils.

Ça sent la meuf qui prend la grosse tête.

Mais va te faire voir !





Elle le poussa pour qu'il tombe à ses côtés sur le matelas et se leva pour aller chercher le plateau repas. Elle le déposa sur le lit et s'installa à son tour, ses jambes croisées. Ils déjeunèrent tranquillement sans se soucier de leur imminent retour dans la capitale espagnole.

     Elia était en train de refaire rapidement le lit quand son téléphone sonna. Elle fronça les sourcils, se demandant qui cela pouvait être. Elle avait prévenu ses amis et sa famille qu'elle partait deux petits jours et qu'il était préférable qu'ils ne la joignent pas. Elle saisit son portable posé sur la table de chevet et répondit.

SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant