SALVADOR, BRESIL, HOTEL
OMNISCIENT
19 JUIN 2014
15h11
Le soleil brillait sur la ville brésilienne. Tout le pays était plongé dans une ambiance festive et fêtarde depuis une semaine. La coupe du monde de football avait été lancée il y a sept jours, débutant par un match opposant la Croatie et le pays organisateur qui en est sorti vainqueur. Les Brésiliens avaient encore plus fait la fête après cette première victoire.
L'équipe de France venait de rentrer à l'hôtel de la ville Salvador. Les joueurs avaient fait leur dernier entraînement avant leur second match qui avait lieu le lendemain en pleine journée contre la Suisse. Certains s'étaient réunis dans une chambre pour discuter entre eux et passer du bon temps, d'autres avaient préféré rester seul pour parler à leurs proches qui n'avaient pas tous pu faire le déplacement pour l'occasion.
Le numéro onze de l'équipe de France se trouvait dans la chambre de son coéquipier Moussa avec quelques autres personnes. Ils étaient éparpillés un peu partout. Il y en avait sur le lit, d'autres sur un divan ou même sur le sol. Une console de jeux était allumée et un match se disputait entre Varane et Cabaye. L'écran affichait toujours zéro partout. Les autres les taquinaient pour leur faire perdre le contrôle du jeu et laisser l'adversaire marquer. Malheureusement pour eux, ils étaient impassibles.
— Même pas ils vont nous jeter un regard.
— Ces petits cons sont doués, fit Pogba fronçant les sourcils. Vraiment doués.
— Contrairement à d'autres hein.
— Pourquoi j'ai l'impression que ça m'était destiné ?
— Parce que ça l'était, débile, enchérit Matuidi. Faut vraiment tout t'expliquer.
— Excusez-moi d'avoir un QI inférieur au vôtre.
Le nouveau joueur de l'Atlético leva les yeux en l'air, mais un petit sourire en coin se dessinait sur son visage. Paul paraissait vraiment idiot aux premiers abords, en réalité, il l'était, mais pas à ce point. C'était de la pure exagération. Il était marrant et mettait un peu d'humour dans tout ce qu'il disait de peur de sonner trop triste. Il ne voulait qu'on se rappelle de lui comme étant une personne sans vie, triste et maussade, mais plutôt comme quelqu'un qui avait la joie de vivre, qui riait, se fichait de tout, mais surtout de lui-même.
Le portable d'Antoine émit un vibrement lui signalant qu'il avait reçu un message. Son sourire ne disparut pas, au contraire, il s'agrandit en voyant le nom de la personne s'afficher. Il s'agissait d'Elia. Il lui avait envoyé un message ce matin pour se rendre aux nouvelles. Depuis son départ, ils n'avaient pas vraiment pu discuter. Le sportif était plongé dans les entraînements, la préparation aux matchs. Il ne voulait absolument pas se louper. Malgré tout, les deux jeunes adultes avaient réussi à s'envoyer quelques messages de temps à autre quand ils avaient un peu de temps libre.
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SHARE » a.griezmann
Fiksi Penggemarbienvenue dans le monde du football. Ou plutôt des supporteurs... #123 le 28/09 21 février 2017 - 28 septembre 2017