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MAISON GRIEZMANN
OMNISCIENT
22 AOÛT 2014
18h26
Les deux tourtereaux étaient allongés sur un transat, la tête de la brunette posée sur le torse du Français. Seules les chansons diffusées par l'enceinte se faisaient entendre. Le soleil était toujours présent à cette heure, tapant fortement alors que le ciel était totalement bleu, sans un pauvre nuage. Antoine s'était mis à passer ses mains dans les cheveux d'Elia, lui faisant des papouilles dans les cheveux, chose qu'elle adorait. Alors que le calme était toujours présent, le téléphone de l'Espagnole se mit à sonner. Elle se défit de l'étreinte du sportif et récupéra son portable posé à même le sol. Le nom de son père s'afficha sur son écran, lui faisant étrangement peur. Il était encore au travail normalement à cette heure-là.
— Papa ?
— Bon sang, Elia, où es-tu ?
— Je suis sortie, j'avais prévenu Elias.
— On a un dîner ce soir, tu avais dit que tu aiderais ta mère à préparer le repas chose que tu n'as pas faite et tu vas être en retard ! Elle se frappa le front avec sa main, jurant intérieurement.
— Je rentre tout de suite.
Elle raccrocha directement. Ni une ni deux, elle se leva complètement du transat et récupéra ses affaires sous le regard perdu du footballeur qui ne comprenait pas ce qui se passait.
— Il y a un problème ?
— J'avais complètement oublié que mon père avait un repas important ce soir.
Elle avait enfilé ses chaussures en quelques secondes et se dirigea vers la sortie de la maison. Antoine la rattrapa rapidement et saisit son avant-bras. Elle se retourna et déposa rapidement ses lèvres sur les siennes. « Je suis désolée. On se voit bientôt. » Un dernier baiser et elle quitta la demeure, se précipitant vers sa voiture pour rentrer chez elle. Le châtain resta quelques instants sur la route qu'avait prise sa bien-aimée avant de fermer la porte de sa maison.
À peine arrivée chez elle, Elia se fit réprimander par sa mère qui se trouvait dans la cuisine. La jeune femme s'excusa plusieurs fois avant de monter à l'étage pour prendre une bonne douche et se préparer. Une fois lavée, elle ouvrit son dressing et opta pour une robe. Elle enfila cette dernière et se maquilla légèrement pour ne pas ressembler à ce qu'on appelait un pot de peinture. Trop de maquillage tuait le maquillage.
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