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STADE VICENTE CALDERON

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STADE VICENTE CALDERON

OMNISCIENT

26 MAI 2014

17h54


Le châtain marchait dans tous les sens, complètement nerveux. Il ne trouvait plus ses crampons. Il jura dans toute sa nouvelle maison. Il n'était pas quelqu'un de patient, pas du tout. Après une bonne dizaine minutes de recherches, il les trouva au fin fond de son ancien sac de sport en dessous de ses affaires sales qu'il n'avait pas mises à laver.

Il se dépêcha de mettre ses crampons dans son sac, prit son portable et quitta la grande maison. Il monta dans sa voiture et prit la route en direction du stade. Il tapait frénétiquement ses doigts sur le volant ou alors il rongeait ses ongles. Il était mort de trouille. Après quelques minutes de route qu'il avait trouvées interminables, il arriva sur le parking réservé. Il coupa le contact, prit ses affaires et rejoignit l'entrée du stade.

Il se trouvait en train de marcher dans les longs couloirs du Vicente Calderon. Il avait assisté à énormément de matchs ici depuis qu'il était arrivé en Espagne, mais jamais il s'était trouvé là, dans les couloirs, entrant dans les vestiaires des joueurs. Ça lui semblait totalement irréaliste. Pourtant, ça faisait près d'une semaine qu'il venait tous les jours s'entraîner avec l'équipe pour le match qui arrivait.

Il entra dans les vestiaires et retrouva ses nouveaux coéquipiers qui étaient déjà arrivés, du moins, certains. Il les connaissait tous. Pas personnellement, mais de nom. À son plus grand, il s'entendait avec eux, particulièrement avec quelques-uns d'entre eux dont Moya, Giménez, Koke et Torres. Il posa son sac à son emplacement et s'assit sur le banc après avoir salué ses coéquipiers.

Une fois que tout le monde fut arrivé, ils se dirigèrent vers le terrain. Le stade était complètement vide alors que dans trois heures, les gradins seraient remplis de supporters. Il espérait que ce premier match se déroule dans de bonnes conditions, bien que ce n'était pas la première fois qu'il allait jouer au Vicente Calderon. Il avait déjà affronté l'Atlético avec son ancienne équipe, mais aujourd'hui, c'était différent : il jouait sous les couleurs de l'équipe qu'il idolâtrait depuis son arrivé dans le pays.

Après de longues minutes sur la pelouse, ils rentrèrent au vestiaire et se préparèrent mentalement au match qui arrivait. Certains parlaient entre eux, d'autres écoutaient de la musique ou traînaient sur leur téléphone. Ils avaient tous leur façon de se préparer psychologiquement.

Antoine jouait nerveusement avec ses doigts. Il avait toujours l'impression de rêver. Jouer au football et en avoir fait son métier était déjà un de ses rêves, mais alors jouer dans son équipe favorite, c'était encore plus incroyable. Un peu plus loin, Torres avait remarqué l'anxiété de son nouveau coéquipier. Il s'était approché du Français et s'était assis à ses côtés, posant sa main sur son épaule.








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