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 LE BAR DES AMIS

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LE BAR DES AMIS

OMNISCIENT

13 MAI 2014

22h45



Antoine attendait assis dans le fond du bar. Il y avait encore quelques personnes, mais déjà amochées. Deux hommes se trouvaient au comptoir, recommandant encore et encore, appuyé contre le bar en bois. Le barman essuyait des verres avec un torchon à carreaux sur l'épaule. L'endroit était un bar basique d'Espagne dans les tons contemporain en restant chaleureux. Il y avait aussi trois personnes qui riaient à gorge déployée près de la fenêtre certainement avec de l'alcool dans le sang. Le footballeur les scrutait de temps en temps. Il n'y avait rien d'autre à faire à part ça.

     Il attendait depuis une trois quart d'heure et aucune tête familière passait le pas de la porte. Il commençait à perdre espoir. L'avait-elle entendu quand elle était partie ? Il se le demandait, mais il espérait toujours. Comme on dit, l'espoir fait vivre. De toute façon, le bar ne fermerait pas tout de suite, il pouvait encore attendre bien qu'il avait entraînement demain en fin de matinée.








Votre amie n'est toujours pas arrivée ?








Le barman venait s'installer dans le champ de vision du châtain. Ce dernier ne l'avait pas vu arriver. Il était tellement dans ses pensées toutes tournées vers la belle brune que l'extérieur ne le préoccupait pas.








Toujours pas, répondit-il blasé.

Je vous sers quand même quelque chose ?

Oui, une pression s'il vous plaît.








Le barman était retourné derrière son bar pour préparer la demande du tatoué. Celui-ci aurait voulu être près de la fenêtre et apercevoir les passants, regarder la rue qu'il connaissait bien éclairée par les lampadaires, mais il s'était résigné à rester dans le fond du bar comme un enfant qui avait fait une bêtise et qui était puni.

     Il avait ramené le paquet de pop-corn qu'Elia avait oublié plus tôt dans la soirée. Il ne prenait pas la peine de prendre quelques poignées, n'ayant aucune envie. Il l'avait gardé avec lui pendant son vol de Bilbao à Madrid qui avait duré une heure. C'était complètement stupide puisqu'il n'en mangeait pas. Mais d'une certaine façon, il avait l'impression que la jeune femme était avec lui, dans ce paquet de pop-corn. Et puis, il voulait le rendre à sa propriétaire. 

     Il était toujours surpris qu'elle puisse stocker tout cela dans son corps. Les yeux d'Antoine n'avaient pas fait extraction aux petites poignées d'amour qu'elle avait et il adorait ça. Il trouvait que c'était mignon, cet homme était définitivement étrange.

SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant