Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
STADE VICENTE CALDERON
OMNISCIENT
26 MAI 2014
22h37
La jeune femme avait quitté le carré réservé, paquet de pop-corn dans la main gauche et téléphone dans celle de droite. Elle longeait les longs couloirs pour rejoindre le parking et monter dans sa voiture pour rentrer chez elle. Elle se trouvait seule au milieu de tous ces hommes parfaitement bien habillés, le téléphone pendu à l'oreille. Ils avaient passé tout le match scotché à leur écran. La brunette ne comprenait pas à quoi ça servait de venir voir un match de football si c'était pour passer tout le temps suspendu à leur portable. C'était totalement stupide.
Elle avait quitté le stade et se trouvait désormais dans le parking réservé au sous-sol. Elle pouvait entendre les supporters fêtaient la victoire ce qui avait le don de lui arracher un sourire. Elle adorait cette ambiance. Des tas de personnes se retrouvaient pour supporter la même équipe et peu importe leurs origines, religion. C'était simplement eux et le football.
— Elia !
La jeune femme se retourna en entendant son prénom et découvrit le châtain à quelques mètres, son sac de sport en main. Elle ne pouvait pas faire demi-tour cette fois-ci et devait l'affronter. C'était passage obligé.
— Antoine.
— Tu ne vas pas prendre la fuite aujourd'hui ? La brune baissa la tête gênée.
— Ouais, non, je ne vais pas fuir là. De toute façon, j'peux pas vraiment.
— Est-ce que tu as quelque chose de prévu ?
— Maintenant ? Il hocha la tête, répondant à sa question. Hum non, j'avais prévu de rentrer directement chez moi.
— Est-ce que cette fois-ci, tu veux bien venir boire un verre avec moi ?
— Je ne sais pas si...
— Tu ne peux pas me refuser ça, la coupa-t-il. Je te rappelle que tu m'as fui l'autre jour.
— Pas très longtemps alors.
Après avoir cédé, la brunette se dirigea avec le sportif à quelques rues plus loin dans le centre. Le trajet s'était fait dans le silence total. Maintenant qu'ils étaient réunis, ils n'arrivaient pas à se parler alors qu'ils en mourraient d'envie. On aurait dit des adolescents. Ils entrèrent dans le bar et Antoine remarqua que c'était le même barman que l'autre fois. Ils s'installèrent à une table éloignée au fond du bar pour être tranquilles.
