bonus deux

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MADRID

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MADRID

OMNISCIENT

12 OCTOBRE 2016


La jeune femme rentrait de chez ses parents, épuisée. Elle avait passé la journée chez eux afin de les aider pour préparer l'anniversaire surprise de leur mère. Cette dernière étant au travail, ils avaient pu tout planifier pour la petite soirée entre famille et amis. Rare était les fois où ils préparaient un anniversaire surprise, mais celui-ci allait être particulier. C'était les quarante-neuf ans de la mère de famille, mais aussi les trente ans de mariage entre elle et le père de la fratrie. Les deux Espagnols s'étaient rencontrés très tôt, a dix ans, puis ils s'étaient mis ensemble à leurs quinze ans et leur amour les avait unis à dix-neuf ans. Ils étaient jeunes, insouciants, mais ils s'aiment plus que tout et ça leur avait réussi.

Elia descendit de sa voiture et se dirigea vers la porte d'entrée. Elle inséra la clé à l'intérieur de la serrure et entra à l'intérieur. La première chose qu'elle vit fut le sac d'Antoine traînant au milieu du hall d'entrée, puant la transpiration. Elle posa son sac et prit celui de son amant pour aller mettre ses affaires à laver pour éviter que la puanteur se répande encore plus.

Elle entendit le bruit d'un ballon à l'extérieur et se dirigea vers la baie vitrée. Elle vit le Français en train de tirer quelques tirs de basket. Elle sortit et se dirigea vers le châtain. Celui-ci mit quelque temps à la remarquer avant de se tourner vers elle, sentant qu'on l'observait. Il coinça le ballon sous son aisselle.





Je pensais te voir revenir plus tôt.

Ça a été plus long que prévu, mais c'est terminé.





Le tatoué s'approcha de la jeune femme et s'apprêta à déposer ses lèvres sur les siennes quand elle posa ses mains sur son torse, le repoussant, mine dégoûtée au visage.








Même pas en rêve, Griezmann.

Mais pourquoi ?

Tu pues la transpiration comme pas possible, c'est infect.

Alors j'ai qu'à aller prendre une douche et tu m'accompagnes pour éviter le gaspillage d'eau.

Mais bien sûr, c'est beau de rêver. Aller oust, à la douche, capitán !





Elle lui donna un coup de pied dans les fesses et il se retourna, le visage choqué. Elia secoua la tête. Elle était habituée à tout ça maintenant. Ils étaient constamment en train de se chercher comme chat et chien, mais c'est ce qu'ils aimaient. Leur vie n'était pas plate et ils avaient l'impression de vivre les premiers jours de leur histoire.













SHARE » a.griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant