MAISON GRIEZMANN
OMNISCIENT
15 NOVEMBRE 2014
00h24
La jeune femme se trouvait devant la maison de son ancien compagnon, serrant sa veste contre elle, ayant froid. Elle attendait depuis une petite demi-heure devant la grande demeure, espérant trouver le Français.
Elle n'avait fait que ressasser les paroles de son frère lors de leur trajet pour aller faire leurs premiers achats de noël. Elle aimait toujours le numéro sept, elle le savait, c'était un fait, mais elle était tellement mal. Mal parce qu'il avait été voir ailleurs malgré que d'après ses dires ce n'était pas le cas. Au fond d'elle, elle espérait s'être trompée, qu'elle avait mal compris les photographies, mais elle voulait en avoir la preuve, en être certaine.
Antoine était surpris de la voir ici, devant chez lui et encore plus à cette heure tardive. Il ne s'y attendait pas puisqu'elle ne lui avait jamais donné signe de vie, mais il était heureux de la voir. Il espérait que ce soit bon signe, et non pas le contraire.
— Qu'est-ce que tu fais là ?
— Faut qu'on parle, Antoine.
Non, ça, ça voulait dire qu'elle allait parler et lui qu'il allait se taire pour l'écouter. C'était toujours comme ça. C'est vrai, quand nos parents nous disaient cette phrase lorsqu'on était jeune, c'était pour nous sermonner, nous faire la morale et on ne devait rien dire. On les écoutait nous disputer, restant muet n'ayant pas l'occasion de dire quoique ce soit.
— Rentre.
Il ouvrit le grand portail et entrèrent tous les deux dans la propriété. Le tatoué ouvrit la porte de la maison et laissa la brune passer avant de refermer derrière lui. Elia avait beau être venue un bon nombre de fois dans cette maison, tout lui semblait étrange ce soir. Le footballeur lui fit signe de s'installer avant de lui demander si elle voulait boire quelque chose. Elle répondit négativement, voulant en finir le plus rapidement possible.
Après s'être tout deux installés dans le grand canapé, le silence fut roi. L'Espagnole avait plongé sa tête dans ses mains, cherchant ses mots. Elle ne faisait que ça depuis qu'elle était arrivée devant la maison.
— De quoi tu voulais parler ?
— Je... Punaise, j'avais préparé tout un truc avant de partir de chez-moi et plus rien. Cette remarque fit légèrement sourire le sportif. Je n'arrive pas à passer au-dessous de tout ça. J'arrive pas à t'oublier, Antoine. Je t'aime encore malgré ce que t'as fait et, en voyant qu'il allait répliquer, elle déblaya plus rapidement, je te laisserai parler après, mais juste, laisse-moi tout dire d'un coup, parce que je ne suis pas sûre de pouvoir le faire en plusieurs temps. Elle souffla longuement. Peut-être que tu ne t'en es pas rendu compte, mais en acceptant d'être avec toi, je te donnais tout ce que j'avais. Je t'avais donné toute ma confiance, je t'avais laissé prendre une place tellement importante dans ma petite vie et... Et on connaît la suite tous les deux. Je n'arrive pas à continuer, à faire mon chemin sans toi parce que t'es devenu si important que tout est si étrange quand tu n'es pas là. Je n'arrive pas à refaire surface. J'ai besoin de ton aide, je le sais, mais après ce qui s'est passé, je n'en veux pas. Je ne veux pas de quelqu'un qui, dès que la première occasion se sera présenté à lui, me tourne le dos et aille voir ailleurs c'est...
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SHARE » a.griezmann
Fanfictionbienvenue dans le monde du football. Ou plutôt des supporteurs... #123 le 28/09 21 février 2017 - 28 septembre 2017