Chapitre 10

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Il s'écarta légèrement, me regarda dans les yeux. Puis, libérant ses instincts, il reprit le dessus, me serrant contre lui, m'embrassant avec une fougue retrouvée. Je gémis de plaisir quand sa langue se fit impérieuse, quand ses lèvres emprisonnèrent les miennes. L'une de ses mains glissa jusqu'à mes fesses, qu'elle caressa puis empoigna carrément. Ce fut à mon tour de retenir mon souffle. Il me maintenait collée contre lui, je sentais la chaleur de sa peau, que je rêvais de le caresser sous son t-shirt. Plus bas, il frotta la bosse apparue à son entrejambe contre mon bassin. L'excitation me montait à la tête, je voulais lui arracher ce satané t-shirt !

Ses lèvres m'emprisonnaient toujours, sa langue me donnait le tournis. Je passai mes mains sous son vêtement, les fis remonter dans son dos. Il frissonna, tandis que je caressai pour la première fois sa peau, chaude, douce...

Abandonnant ma bouche, il attrapa les bords de son t-shirt pour le faire passer par-dessus sa tête. Je me figeai alors de surprise – une très belle surprise. Outre ses muscles développés, un grand tatouage à l'encre noire couvrait entièrement son pectoral gauche, remontait sur son épaule et descendait envelopper son bras jusqu'au coude. C'était donc là le fameux tatouage ! Le motif tribal soulignait merveilleusement les lignes fermes de ses muscles. Je pris quelques secondes pour le détailler, et il me laissa faire en souriant. Des lignes, triangles et arrondis se succédaient pour sublimer ses formes. Un entrelacs celtique s'était même invité pour entourer son biceps.

― C'est superbe ! soufflai-je en relevant les yeux vers lui.

Il me sourit avec tendresse, puis m'embrassa de nouveau. Je lui répondis avec une excitation nouvelle, avide de me presser contre ce corps sublime à mes yeux. La bosse sous son jean était toujours présente. Ses lèvres se firent plus voraces. Il attrapa ma lèvre inférieure avec ses dents, la mordilla. J'agrippai ses épaules à pleines mains, y plantai mes doigts – pas mes ongles. Il empoigna de nouveau mes fesses, mais à deux mains, pleinement, les malaxa. Il grogna, son souffle rauque balaya ma joue quand il enfouit son nez dans mon cou.

Mon excitation était à son comble, je n'en pouvais plus. Je frottai mon bassin contre sa bosse, gémissant dans on étreinte puissante. Se redressant alors, Maël me souleva par les fesses pour m'amener à sa hauteur. J'enroulais mes jambes autour de sa taille pour me maintenir, et me frottai de nouveau contre lui. Il me serra entre ses bras à m'en étouffer, respirant mon odeur dans le cou en une longue inspiration.

Puis il me porta jusqu'à l'une des portes, qu'il ouvrit d'une main. Elle donnait sur une petite chambre, dont presque tout l'espace était occupé par un lit double recouvert d'une couette. Maël appuya sur un des interrupteurs, allumant une lampe de chevet, puis éteignit dans le salon. Cela fait, il alla jusqu'au lit où il me déposa avec précaution.

Je me déplaçai au milieu de la couette pour lui laisser la place de me rejoindre. Les regards accrochés l'un à l'autre, il entreprit de m'enlever mon pull en le faisait passer par-dessus ma tête. Il s'avança ensuite entre mes jambes, prit à son tour quelques secondes pour contempler ma poitrine menue, au décolleté arrondi par mon soutien-gorge push-up bordé de dentelle. Il se mit à me caresser fiévreusement, tandis qu'il m'embrassait de nouveau. Ses lèvres descendirent vers ma poitrine, où il enfouit son visage. Puis sa main écarta le rebord d'un bonnet pour permettre à ses lèvres d'attraper mon téton.

Aussitôt, un éclair de plaisir me transperça. Je tombai allongée sur le lit, les mains dans ses cheveux – toujours attachés.

― Ça ne sert à rien, ce truc-là, grogna-t-il en passant ses mains dans mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge, qui rejoignit mon pull par terre.

Aimer, rire... survivre (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant