Torrides retrouvailles

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Je glousse en manquant de tomber dans mon salon. J'essaye de me débarrasser de mes talons tout en avançant jusqu'à ma chambre.

— Tu es soûle, dit Drew avec amusement, me tenant par les hanches pour que je reste debout.

— Non ! Oui ! Merde !

J'éclate de rire et laisse tomber ma seconde chaussure et ma pochette en arrivant dans ma chambre. Je retire les pinces qui retiennent mes cheveux et soupire de soulagement. Quand Drew se laisse tomber sur mon lit, je reste debout devant lui à me masser le crâne.

— Enlève ta robe, il m'ordonne alors qu'il ouvre sa chemise.

J'ouvre la fermeture et la retire, la laissant tomber au sol. Je me retrouve en sous-vêtements de dentelle noire. Drew inspire brusquement.

— Putain, t'es tellement sexy !

Je glousse et secoue la tête pour faire voler mes cheveux, leur donnant un côté sauvage. Je m'agite si fort que j'en perd l'équilibre, mais Drew me rattrape avant que je ne percute le coin du lit. Je le vois à peine à travers mes cheveux.

— Oups !

Il rit et me fait tomber sur le lit à côté de lui. Il se redresse pour retirer son pantalon, puis vient me chevaucher. Le lit tangue, me donnant vaguement la nausée, j'ai définitivement trop bu. Mais déjà, Drew se penche vers moi et j'en oublie tout le reste.

— Tu crois pouvoir tenir combien de temps avant de t'évanouir ? il me demande en embrassant mon cou.

Je gémis et mes yeux commencent à loucher.

— Le temps de jouir. Fort.

Il rit, caresse ma poitrine et suce la peau de mon cou. Mes mains caressent sa peau brûlante sous mes doigts. Toute la soirée n'a été que de longs et très excitants préliminaires, si bien que je ne veux que passer aux choses sérieuses.

— Fort, hum ?

Il pince la pointe d'un de mes seins et je crie en me cambrant. Ma main descend sur la bosse de son boxer, le faisant grogner comme un animal.

— Pourquoi tu portes encore ça ? je me plains en essayant de le lui retirer.

Il se redresse pour l'enlever alors que je dégrafe mon soutien-gorge. Il m'aide à retirer ma culotte et revient sur moi. J'écarte les jambes pour le laisser s'installer et nous gémissons tous les deux quand nos corps se touchent. Ses hanches roulent doucement pour se frotter contre moi sans jamais entrer. J'en deviens folle. Des frissons recouvrent mon corps, ma poitrine est presque douloureuse. Il persiste à faire toutes ces petites choses qui enflamment mon désir habituellement, mais il n'a pas compris que je suis déjà au bout, je ne peux pas être plus excitée sans m'évanouir. Sa langue lape et caresse ma poitrine. Ses dents me mordent, ses lèvres aspirent ma peau. J'ai l'impression d'être réduite à une ligne de désire de ma poitrine au bas de mon ventre.

— Drew... je t'en prie.

Mes ongles s'enfoncent dans son dos, assez loin de son épaule blessée, et mes jambes se nouent autour de sa taille. Quand il descend sa main entre nous pour me caresser, il grogne et se colle un peu plus à mon corps comme s'il venait soudainement de perdre ses forces.

— Merde ! T'es tellement chaude ! J'ai envie de te goûter.

Il s'apprête à descendre mais je le retiens fermement.

— Non ! Je vais jouir à l'instant où tu me toucheras, je le préviens. Et je veux que tu sois en moi à ce moment-là.

Il rit face à mon air désespéré. Ses yeux sont fixés sur les miens, ils brillent comme deux lucioles dans la nuit. Lentement, il se lèche les lèvres et sans prévenir, il incline les hanches et s'enfonce violemment en moi. Je crie en rejetant la tête contre les oreillers. Mon corps entier se crispe pour ne pas jouir tout de suite. Mais c'est tellement bon.

Tome2 : Un week-end à Las Vegas Où les histoires vivent. Découvrez maintenant