Révélations fantastiques T2

Chapitre 1

Point de vue : Lisa

Sur le toit, au coucher du soleil, j'écris pour me détendre, mes cheveux attachés accompagnent le vent alors que je regarde les derniers rayons de soleil caresser mon visage.
3 ans, 3 ans maintenant...
Une main se pose sur mon épaule, je relève la tête et voit Paul qui me sourit.

-Tu profites du soleil ?
-Juste encore un peu.

Il sourit.

-Eva te demande en bas, tu devrais descendre.

Je ferme les yeux et respire profondément.

-J'arrive...

Je ferme mon livre et me lève en descendant jusqu'au hall en compagnie de Paul, je passe par la chambre de Célia qui révise, je sourie et voit à la table d'entrée Eva qui fouille dans des papiers.
Quand je la regarde je vois ces années qui sont passées tellement vite, 3 ans déjà, elle a un peu vieilli mais c'est surtout Célia qui a changé, elle a murit et tellement grandit.

-Tu voulais me voir Eva ?
-Oui Lisa ! Il y a des nouveaux cas d'incendies ca pourrait être un nouveau descendant !

Je respire calmement tentant de garder mon sang-froid.

-Eva... Ça fait la sixième fois que tu me dis ça... Les incendies c'est courant partout, essaies plutôt de chercher des trucs du style un arbre géant qui pousse en une seconde d'accord ?

Son regard est vague, elle perd la tête de plus en plus...
Je me tourne vers Paul qui baisse la tête, je m'assois à côté de lui sur le canapé.

-Il faut qu'elle se repose... dit-il.
-Je sais... Mais elle ne lâchera pas l'affaire tant qu'on n'aura pas sauvé tous les descendants...
-Elle a déjà 40 ans Lisa, elle a passé sa vie à combattre nos ennemis, leur base a été détruite merde on peut pas s'arrêter là ?!
-Non, il faut aider les nouveaux descendants et les empêcher de tomber dans leur piège.
-Ils sont peut être tous morts.
-Non, ils sont en vie je le sens.

Je remonte ma manche et regarde ce qui me reste des autres.
Ce signe incrusté dans ma peau à jamais.

-Alexandro est toujours en vie et je veux lui faire payer.
-Tu es trop aveuglée par la vengeance Lisa...

Il passe son bras autour de mes épaules, je me racle la gorge et me lève.

-Il...Il faut que je vois Célia...

Il souffle et se lève en me regardant droit dans les yeux en souriant.

-Lisa, tu sais maintenant depuis un an ce que je ressens pour toi, pourquoi tu ne peux pas tourner la page une bonne fois pour toute ? Ethan est mort merde.

Je serre les poings, je n'apprécie pas les mots qu'il vient de dire, car il fait référence à Ethan mais aussi car je sais qu'il a raison, et pourtant, au fond de moi je n'arrive pas, je n'arrive pas à tourner la page car j'aime toujours Ethan et j'ai peur que cela ne change jamais, Paul s'avance et me prend les mains.

-Lisa, je t'en pries réfléchis, réfléchis à toi, à nous.

Il m'embrasse sur la joue puit part, je ferme les yeux et tente de me calmer, je pars en direction de la chambre de Célia.
Elle est assise sur le chaise de son bureau et récite un texte en français.

-Tu y arrives ?
-Un peu.

Je sourie face à son petit accent américain qui me rappelle tellement son frère, elle a beaucoup grandit, elle m'arrive aux épaules désormais et ses cheveux sont assez longs maintenant.

-Tu as choisi quelque chose pour tes 15 ans ?
-Mmh que tu me laisse t'aider pour une fois ?
-Célia je te l'ai déjà dit, tu ne viens pas avec nous.
-Mais je pourrais vous aider ! Je saurais être utile je te le promets !
-Célia, c'est non ! Je veux pas te perdre toi aussi alors tu restes ici.
-Génial...

Elle souffle, même si elle est gentille sa crise d'adolescence est bien casse-pieds je dois avouer, je regarde sur son bureau en bois et vois son collier posé sur une photo d'elle et son frère, je fixe cette photo et une main effleure la mienne, je lève les yeux vers ceux de Célia, elle me sourit.

-Il me manque à moi aussi...
-... Tu ne met plus ton collier ?
-Si, mais pas quand je révise j'ai tendance à jouer avec.

Je sourie et me lève.

-Bon je vais te laisser il faut que je regarde la liste.
-Tu sais que t'y arrivera jamais comme ça.
-Oui, mais je préfère essayer.

Je quitte sa chambre et pars dans la mienne se situant à l'étage, j'ouvre mon ordinateur et commence à regarder la liste des personnes dans le monde à avoir eu ses 17 ans récemment, c'est la seule piste qu'on a malheureusement.
Au bout de plusieurs heures Paul entre dans ma chambre, essoufflé.

-Tu pourrais frapper.
-C'est important.
-Qu'est ce qui y'a ?
-Nos éclaireurs sont revenu, nos ennemis se sont reconstruits...

Je me fige.

C'est reparti pour un tour...