Révélations fantastiques T2

Chapitre 13

Point de vue : Maximilian

Mon sac est prêt, il doit être deux ou trois heures du matin, j'enfile mon sweat à capuche et ouvre la fenêtre.

Avec ce qu'il s'est passé ce matin je ne dois pas rester ici, j'ai laissé un mot pour mes amis, ils trouveront une famille de toute façon.

J'escalade le mur et descend sur le trottoir, je commence à marcher dans la ville plongée dans le noir complet, je ne sais pas vraiment où je vais mais je ne peux pas rester ici de toute façon.

Je passe devant une épicerie ouverte le soir, et voit qu'elle est en train de se faire braquer par un homme cagoulé.

N'importe qui aurait passé son chemin, mais évidemment je ne suis pas n'importe qui, je rentre et l'homme pointe automatiquement son arme sur moi.

Je tend les mains devant moi en signe de réflexe, je fixe l'arme qui j'avoue me met vraiment mal à l'aise et me fait peur, l'homme commence à hausser la voix et je réfléchie, peut être qu'avec mon... pouvoir ? je pourrais arrêter ça.

Je tends les mains vers lui qui me regarde bizarrement, j'ai l'air d'un con et rien ne se passe...

Le temps qu'il rigole un bon coup l'épicier à réussi à appeler la police sans qu'il s'en rende compte, lorsque qu'il se retourne je tape sur sa main et l'arme tombe à terre

-Qu'est ce que tu fous toi ?!

Il se jette sur son arme que j'envoie loin d'un coup de pied, elle glisse sous un meuble et il se relève, il me fous une droite m'envoyant à terre, il tente de me frapper encore une fois mais d'un coup il est comme momifié, comme... déshydraté level mille.

La police arrive et je cours dehors dans une ruelle, et regarde de loin, l'homme a reprit son apparence normale et hurle, il est en train de se faire embarquer, ils interrogent l'épicier qui doit sûrement parler de moi.

Je pars plus loin évitant la police, ils vont sûrement faire le rapprochement avec l'orphelinat qui va me porter disparu.

Je marche dans toute la ville et vois une maison abandonnée, normalement j'aurais voulu dormir dans la forêt mais je suis beaucoup trop fatigué, je rentre en évitant les planches et autres, j'installe mes affaires par terre et essaie de dormir.

Je me réveille quelques heures plus tard, je dégage quelques insectes sur mes affaires et me lève difficilement, je regarde dehors et ne voit rien, le soleil commence à apparaître, je sors de la maison et commence à marcher, après plusieurs minutes je sens quelqu'un me suivre.

Je me retourne plusieurs fois mais ne vois rien, je deviens sûrement parano, je tourne dans une petite rue et un homme me plaque contre un mur.

-Tu es qui ?
-Lâchez moi !!
-As-tu des pouvoirs ?
-Q...Quoi..?

J'écarquille les yeux, c'est qui ce mec ?!

-Ne fais pas l'innocent as-tu des pouvoirs ?
-O...Oui..

Il prend mon bras et me tire jusqu'à une voiture, je me débats comme je peux, c'est sûrement un savant fou qui va me disséquer !
Je vais peut être un peu loin...
Il m'embarque dans sa voiture.

-LAISSEZ MOI SORTIR !
-Non, comment tu t'appelles ?
-PSYCHOPATHE !

Il rit doucement

-Je suis Paul, ton pouvoir est un don et je suis là pour te protéger. 
-En me kidnappant waw.
-Oui en effet, mais si je te laisse tu seras kidnappé par bien pire.

Je hausse un sourcil.

-Vous êtes qui ?
-Je suis un ami d'une ancienne descandante, une fille comme toi qui avait des pouvoirs.

Il commence à me raconter une histoire, de militaires, de pouvoirs, d'éléments, je ne comprends que la moitié et il démarre.

-Attendez... Donc... Il y a d'autres personnes comme moi ?
-Oui, toi tu as l'eau et les autres le feu, l'air et la terre.
-Comment vous m'avez trouvé ?
-Par chance tu es français, des journalistes on parlé d'un garçon à capuche qui avait déshydraté un homme, j'étais à trente minutes d'ici et je suis venu.

J'ai du mal à digérer ce qu'il dit, à vrai dire être un "descendant", une sorte d'élu c'est assez difficile à croire.

-Et vous m'emmenez où ?
-Dans notre... QG on va dire.
-Faire quoi ?
-Tu vas rencontrer les autres descendants, on va vous entraîner et vous allez nous aider.
-Aider à quoi ?
-À vaincre une fois pour toute ces putains de faux militaires tu suis ?

Je hoche doucement la tête et n'en dit pas plus, je regarde le paysage, assez stressé de ce qui m'attend.