Salem aleykümC'est une histoire qui change de ce qu'on voit, avec une moralité. J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture.
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Je suis la belle, il est le fils de pute.
A N A Y AJe me réveille dans la cave où je dors depuis plus d'un an, sans aucune notion du temps qui passe. J'attends qu'il daigne me ramener de la nourriture ou du pain rassis.
Encore une nuit sans sommeil, sur un tas de couvertures minces empilées sur le sol pour faire office de "lit".
Je me lève, le dos en compote, comme une personne qui aurait vécu 70 ans sur cette terre.
- ?: Lève-toi et viens chercher ta bouffe !
- Moi : ...
Je n'ai même pas eu le temps de parler, ce chien adore m'insulter
- ?: Ferme ta gueule ! Je suis avec Ina et ma pute, viens chercher ta fille maintenant !
Je hoche la tête en signe d'acceptation et monte à l'étage pour récupérer Ina.
Ma jolie Ina, le bonheur en personne,
elle n'a qu'un an et pourtant elle est déjà si triste... C'est tellement injuste, elle me réclame souvent mais son père refuse. Que puis-je faire? Je n'ai aucun moyen de m'en sortir, s'il apprend que je me suis me plainte, il me tuerai de ses propres mains, au sens propre du terme.Il m'arrive de la prendre avec moi, mais c'est rare et je suis désespérée. J'aime ma fille plus que tout, je ferais n'importe quoi pour elle, je fais tout pour la voir sourire chaque fois que je la vois.
Mais je suis sous l'emprise de mon mari, je ne peux rien dire ni faire. Oui, je suis une femme battue. Pourtant, tout avait bien commencé...
Jusqu'au jour où cet homme, mon mari ou plutôt cette ordure, a décidé de prendre ma fille. Elle pleurait et criait, elle ne voulait pas partir. Logique, avec son visage laid et sa méchanceté, elle préférait être avec sa mère même si je ne suis plus présentable.
Mais ça, c'est un autre sujet.
Ce jour là, je me souviens comme ci c'était hier, et Ina s'est jetée au sol, hurlant et s'accrochant à moi comme si elle avait peur d'être chez son père. Bien sûr, cela a déplu à Monsieur ! Pff.- Lui : Lâche-la ! en parlant à Ina Toi là ! Plus jamais je ne te laisserai, grosse chienne ! Je te la laisse et maintenant elle fait son caprice de merde, tu vas voir.
Il a posé Ina au sol et s'est approché dangereusement de moi. Je savais ce qui allait se passer, il allait me frapper. Il m'a plaquée contre le mur et m'a collé une énorme gifle ! Je tenais ma joue qui me faisait mal... Je lui ai demandé d'arrêter, mais il n'a pas écouté et a continué à me frapper comme si j'étais un homme.
Ce chien pensait que j'avais la même force que lui, avec mon petit corps fragile, mes 50 kilos. J'étais un cadavre vivant, mes joues creuses et mes grosses cernes témoignant de la fatigue répétitive.
Les pleurs de ma fille, effrayée... Une scène choquante pour un bébé d'un an seulement. La seule chose que je puisse encore faire, après un an de souffrance,
Après cette scène de violence, je suis retournée dans ma cave, encaissant les douleurs de mon corps meurtri. Je ne peux pas sortir, je ne peux pas appeler à l'aide, je suis prisonnière de cet homme qui est censé être le père de ma fille.
Je me suis remémorée les premiers mois de notre relation, où tout était merveilleux. Il était gentil, attentionné, drôle, charmant, et j'étais folle amoureuse de lui. On passait de bons moments ensemble, on rigolait, on s'aimait. Et puis un jour, tout a basculé.
Je me souviens de la première fois où il a levé la main sur moi. C'était après que j'aie annoncé ma grossesse. Dès que j'ai commencé à avoir un ventre rond, il a changer. Il me rabaissait, m'insultait, me frappait. Il disait que j'étais laide, que je ne lui plaisais plus, que j'étais une incapable, une inutile.
Une sacré violente psychologique & physique.Je ne pouvais plus rien faire sans qu'il ne me hurle dessus. Il me surveillait en permanence, lisait mes messages, m'empêchait de voir mes amis ou ma famille. J'étais seule, isolée, prisonnière de cet enfer. Et lorsque notre fille est née, il a été encore pire. Il ne la touchait presque pas, il la rejetait, la traitait de tous les noms. J'étais la seule à m'occuper d'elle, à la nourrir, à la changer, à la bercer.
Et maintenant, je suis là, dans cette cave, à attendre que cet homme décide de me donner à manger ou de me frapper encore une fois. Je suis en train de mourir lentement, de perdre espoir, de me sentir de plus en plus seule et désespérée. Je suis en train de sombrer dans les ténèbres, sans personne pour m'aider à en sortir.
Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, combien de temps je vais rester prisonnière de cet enfer. Mais je sais que je vais tout faire pour protéger ma fille, pour qu'elle ne souffre pas autant que moi. Je vais tout faire pour lui donner un avenir meilleur, pour qu'elle ne connaisse jamais la violence et la douleur que je subis tous les jours. Je vais tout faire pour sortir de cet enfer, même si cela signifie que je dois risquer ma vie.
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Ce n'est que le prologue, ne vous arrêtez pas là !
Y aura beaucoup d'surprise qui bouleversera tout ! J'dis ça, j'dis rien. Tu veux la suite ? Vote et continues la lecture😉
2016.
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Anaya « Plaies & coeur »
General FictionPrisonnière d'une vie qui n'est pas la mienne, suivez mon histoire entre : haine, violence, amour. « Je t'aimerai toute ma vie. » Des plaies au coeur. EN RÉÉCRITURE.