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ANAYA











Ça devenait vraiment étouffant, tous ces problèmes qui semblaient ne jamais finir. Chaque jour, du matin au soir, je me retrouvais à ressasser ces pensées, en quête d'un changement nécessaire.

Mon téléphone, posé négligemment sur la commode, captait mon attention. Je le déverrouillai d'un geste distrait et me plongeai dans les photos. Un besoin de revisiter ces moments, bons ou mauvais, envahissait mon esprit.

Les images me montrant avec mes amis de l'époque  firent naître un sourire spontané sur mes lèvres. À cette époque, tout semblait si simple. Il y a deux ans à peine, tout allait bien, mais inévitablement, le vent avait tourné.

Parmi ces clichés, une photo me frappa en plein cœur : celle où Jana et moi étions inséparables. La nostalgie me submergea, rappelant le temps où l'on ne se quittait jamais, où Anaya et Jana étaient synonymes.

Les changements, pourtant inévitables, peuvent être douloureux. Ainsi, je ne regrette rien de notre passé, même si le présent diffère. Je me demande pourquoi elle a autant changé, pourquoi en si peu de temps elle est devenue la odieuse femme qu'elle est aujourd'hui. Qu'est ce que j'ai bien pu faire? 

Une autre image surgit, mettant en scène Isma et moi. Nos regards complices évoquaient l'amour que nous partagions. Pourtant, un rêve avait tout bouleversé, créant un abîme entre nous. Une rupture brutale, sans explication, laissant place à un sentiment de dégoût injustifié envers lui. Isma, désormais un étranger, semblait avoir oublié notre histoire.

Ce rêve persistant, ancré dans ma mémoire, fusionnait des aspirations profondes avec des figures chères à mon cœur. Un mari, une fille et une femme battante, des éléments qui échappent à ma compréhension actuelle, mais dont le sens demeure insaisissable.

Malgré le flot d'émotions et les incertitudes qui m'assaillent, je reste attentive aux petits détails de ma vie, comme si ces indices pouvaient me guider vers une vérité cachée.

Sans nouvelles de Shay, je décide de lui rendre visite. Sa porte s'ouvre avec le sourire habituel, m'invitant à entrer dans son univers en désordre.

- Elle ; tu fais quoi ici? 

- Moi : j'arrive pas à dormir, viens on sort? 

- Elle ; j'te mens pas, moi aussi. Je cogite trop. 

Le mystère grandissait, et alors que nous quittions son appartement pour répondre à l'appel de la faim, je me demandais où tout cela allait nous mener.



•••

Bientôt 8mois que Kassim a disparu, aucune nouvelle de lui. Il me manque sans vous mentir, on était si bien. Parfois il m'arrive de regarder nos snap et ça me donne le sourire. Il etait si doux avec moi, j'avais besoin de cette douceur dans ma vie. Mais je me fais à l'idée qu'il ne reviendra plus dans cette ville, et puis même si, il me déteste. 

Avec Shay on se donne de nos nouvelles, de temps en temps on se voit. Irina ne m'a pas appelé, elle prépare un plan, je le sens. 

Une petite nouveauté, je frequente quelqu'un en ce moment. J'ai besoin de changement, de redevenir une femme de mon age, avec des fréquentations, des sorties. Il s'appelle Elvis, et il est super sympa, pas aussi beau que Kass mais il fait l'affaire pour que je puisse passer du bon temps. 

Aujourd'hui il m'invite dans un restau, un très bon restau, mais loin de chez moi. Je me prépare, me maquille, et prend des sous. Il m'invite surement mais on sait jamais les filles, prenez toujours quelque chose. 

Il est justement en bas de chez moi, je prend mon sac et descend. Il m'ouvre la portière, très galant. 

- Lui : Salut princesse ça va? 

- Moi : Oui oui. 

- Lui : t'es legerement en retard mais j'te pardonne parce qu't'es beaucoup trop belle. 

Flaté je souris. Arrivé au restaurant au bout de 1h, je m'aperçois que c'est pas un si beau restaurant que ça, Kassim faisait mieux. Arrête Anaya de toujours le comparer à lui. 

- Lui : Ça va tu aimes? 

- Moi : Au top. 

Lui et moi on parle bien mais on rigole pas assez, en fait je le trouve un peu stressé, c'est pas naturel. Après normal, c'est l'une de nos premières sorties. Il etait en train de ma parler, moi dans mes pensées. Je vais me laver les mains en attendant mon plat. 

Je faisais la queue devant les toilettes de femme, une femme sort, qui sent très bon et très classe sur elle-même. 

- ? : t'as fini? on y va? 

C'était la voix d'un homme, curieuse, je décide de voir qui est cette homme qui a degoté le gros lot. Je me retourne et oh mon Dieu. Me dites pas que c'est bien lui.  


Très court, vous m'excuserez pour cette fois. 

VOTEZ ET APPRECIEZ. 

Anaya « Plaies & coeur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant