Partie 51

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Zaïr : Bonne nuit Madame Keïta ❤️.

Lorsque je me réveille, je sens le poids de Zaïr contre le mien. J'ouvre les yeux difficilement, la lumière du jour m'aveugle dans un premier temps.

Je ne suis pas entrain de rêver, je suis bien aux Canaries avec Zaïr et nous sommes à présent marié, depuis le temps que j'attendais ce jour... il est enfin arrivé et je sais qu'avec lui je serai heureuse, du moins je l'espère insh'Allah.

J'essaye de me détacher de lui pour pouvoir descendre du lit et faire mon rituel du matin, mais c'est très compliqué, voir impossible.

Il me sert tellement fort contre lui, j'ai l'impression d'être son nounours.

J'arrive finalement à sortir d'entre ses bras, et je m'apprête à me lever lorsque se dernier lève légèrement la tête.

Zaïr : Hum...

- Zaïr ?

Zaïr : ... Qu'est-ce qu'il y a Zëyhar ? Pourquoi tu me réveil ? dit-il avec une voix cassé.

- Je voulais juste descendre du lit mais tu me colles trop.

Zaïr : Il est quel heure ?

Je me tourne vers l'horloge accroché au mur avant de lui répondre :

- 6h34.

Zaïr : Vient, dit-il en me tirant par le bras.

Je me faufile sous la couette, ce dernier me reprend dans ses bras.

- J'ai plus sommeil Zaïr.

Zaïr : Il est 6h Zëyhar, tu veux faire quoi à 6h ?

- Préparer le petit déj.

Zaïr : rire Je crois je vais sauter ça moi tellement que je suis fatigué.

- Ouais bah pas moi, dis-je en me levant à nouveau.

Zaïr : Non viens wesh.

- T'as pas besoin de moi pour dormir.

Zaïr : Oui mais j'aime quand t'es là...

Oh ❤️

Zaïr : Aller Zëyhar, profitons de notre première matinée de marié, ensemble, dit-il en esquissant un sourire.

- Belle argument, dis-je en le rejoignant sous la couette.

Zaïr : On est bien là, tous les deux, non ?

- Oui Zaïr très... hier quand on est partis, on a dit au revoir à personne.

Zaïr : Ils savaient tous déjà.

- Même Azhar, Binta et Aziz ?

Zaïr : Aziz je sais pas et je m'en fous, mais les autres vieille meuf là ouais elles l'ont su et je crois que c'est Lamia qui leur a dit.

- Ne parle pas comme ça d'elles s'il te plaît...

Zaïr : Bah parlons pas d'elles tout court alors.

- ...

Zaïr : Merci Zëyhar.

- Pourquoi ?

Zaïr : Merci d'avoir cru en moi au point de m'épouser.

- Toi aussi Zaïr... merci de m'avoir choisi pour devenir ta femme.

Il me tourne vers lui avant de me déposer un tendre baiser, je pose ma tête contre son torse. Il me caresse les cheveux, je suis bien. Je fini par me retrouver dans  les bras de Morphée, et moi qui disais que je n'avais plus sommeil.

« Dis moi que tu m'aimes. » - Zëyhar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant