« Dis moi que tu m'aimes. » - Zëyhar

Partie 55

Zaïr : Dort Zëyhar.

- Oui... bonne nuit Zaïr.

- On mange Zaïr, tu viens ?

Zaïr : Qu'est-ce que tu as préparé ?

- Les chili cone carne que t'as acheté.

Zaïr : Enfin, j'ai fini par croire qu'ils allaient aller dans la poubelle.

- J'aime pas le surgelé je t'ai dis ohlala.

Zaïr : T'inquiète pas je le sais maintenant, de toute façon je pense que c'est toi qui gérera les courses.

- La cuisine aussi rire.

Zaïr : Je vais manger comme un gros rire.

- Oui... tu veux toujours pas me parler de la cuisine ?

Zaïr : Zëyhar ohlala !

- Non de toute la maison en faite, je veux savoir comment notre chambre sera.

Zaïr : Patience, tu le sauras bientôt.

- Je suis tellement impatiente.

Zaïr : Ouais et tu casses les couilles, alors que je suis sûre qu'en voyant la maison tu vas me sauter dessus.

- rire On verra, ça se trouve je vais pas aimer.

Zaïr : Je pense que si, enfin j'espère.

- On verra bien.

On fini de manger puis Zaïr me demande de me préparer, je fais ce qu'il dit et enfile des baskets et un jogging, il ne veux pas me dire où il m'emmène mais j'ai l'impression que ça n'a rien avoir avec le sable et la mer vu la tenue que j'ai du mettre.

On prend le taxi, et au fur et à mesure du trajet le paysage change je vois des montagnes non mais quel horreur, j'espère pas qu'on va faire de la randonnée. Genre pendant mon voyage de noce je me tape de la randonnée, non mais la blague du siècle.

Lorsque le taximan nous laisse je ne sais où, mon visage se décompose. Je regarde Zaïr en mode "t'es sérieux là ?"  ce dernier ricane un moment avant d'avancer.

- On est où là Zaïr ?

Zaïr : Au Teide.

- Au Teide ? Parce que tu crois que je connais en plus ?

Zaïr : J'avoue rire.

- souffle C'est pas drôle Zaïr, jure c'est ça notre sorti ? Toute la semaine tu m'as fais des surprises de malade mais là... ah non merci c'est une horreur sérieux.

Zaïr : Mais c'est même pas une surprise mdr, juste je t'ai pas dit où on allait sinon j'allais pas réussir à faire bouger ton gros popotin du canapé.

- Et tu te crois drôles là ?

Zaïr : J'ai pas ris.

On commence à escalader les rochers, montagne enfin bref les trucs chelou en monter.

- Zaïr Keïta je vais vous tuer un jour, soyez en sûr !

Zaïr : Zëyhar Sylla Keïta cessez de vous plaindre, je vous emmène vivre une expérience unique.

- Je déteste la randonner Zaïr souffle.

Zaïr : Et moi j'aime quand tu souffres rire.