Elle va se réfugier dans sa chambre en espérant que demain sera une meilleure journée.
ZËYHAR
Cela fait une semaine que Zaïr m'ignore complètement, il est remonté contre moi et ne veux pas entendre mes explications. Les autres n'ont pas cherché à savoir pour mon œil, je pense qu'ils ont compris que je ne veut pas en parler. Les seuls au courant sont Binta et Azhar et quand je leur est dit elles étaient choquées et hors d'elle. Elles n'ont pas arrêtées d'insulter Zaïr, mais pour moi ce n'est pas de sa faute.
Certes il n'avait pas à me frapper comme ça mais tout cela est de ma faute, je me suis trop foutu de lui et j'aurais dû lui dire la vérité dès le début concernant Aziz.
En cours et au travaille on me regarde d'une façon étrange, avec un air de pitié sûrement à cause de ma blessure.
Depuis l'incident avec Zaïr je ne parle plus avec Aziz, je l'ai carrément bloqué. J'essaye de faire le pas vers Zaïr mais ça ne sert à rien, il refuse de me parler, ne me dépose même plus en cours et ne vient pas me chercher aussi. De plus chaque soir il sort et rentre très tard ou encore le lendemain.
Notre séparation me fait vraiment du mal, je ne mange presque plus, m'enferme dans la chambre et ne parle à personne. Azhar et Binta me demande de l'oublier car d'après elles ce n'est pas un mec bien, parce que il avait pas à me traiter comme il l'a fait. C'est vrai qu'il n'est pas aller de main morte et j'ai le souvenir qu'il a insulté ma mère... encore une fois.
En réalité j'ai beau me dire tout ça, j'aime Zaïr et je ne veux pas le perdre. Mais comment arranger les choses s'il refuse de m'écouter ?
Lamia : T'es bizarre en ce moment.
- Tu trouves ?
Lamia : Si je te le dis !
- Ok.
Lamia : Tu vois, tu mets fin directement à la conversation et ça, ça ne te ressemble pas.
- Je suis fatiguée Lamia laisse moi dormir, dis-je en m'enveloppant dans ma couverture.
Lamia : Mais on a même pas encore mangé.
- J'ai pas faim.
Lamia : Ça fait 3 jours que tu loupes le repas, tu vois quand je te dis que tu es bizarre en ce moment !
- Bonne nuit Lamia.
Je l'entend souffler puis sortir de la chambre. Je laisse couler mes larmes car comme chaque soir je pleure de chagrin, Zaïr me manque...
[...]
Binta : C'est bon oubli le !
- J'arriverai pas.
Azhar : Tu as essayé de lui dire ?
- Il veut même pas m'écouter, même un regard de sa par je n'y ai pas le droit.
Binta : Ma pauvre.
- J'en est marre putain, c'est une torture de vivre sous le même toit que lui sans pouvoir lui parler.
Binta : Tu sais quoi il te mérite pas, c'est qu'un bâtard !
VOUS LISEZ
« Dis moi que tu m'aimes. » - Zëyhar
Romantizm- ... Tu peux me le dire Zaïr ? Zaïr : Dire quoi ? - Que tu m'aimes... dis le moi. Zaïr : ... - Dis moi que tu m'aimes... Après la mort de ses parents Zëyhar, 18 ans, est accueilli par leur très proches amis qu'elle considère comme son oncle et s...