Dernière partie.

26K 1.1K 484
                                    

Elle n'a rien voulu me dire, tant pis... j'espère juste que ce n'est rien de grave car avec toutes les histoires qu'elle a eu j'ai peur que tout lui retombe encore une fois dessus.


Je suis debout contre ma voiture, en attendant Zaïr. Deux jours sans lui eh ben... c'est long !

Zaïr : Ça va ? dit-il en s'approchant de moi.

Je lui souris avant de le prendre dans mes bras.

- Ne me refais plus ça.

Zaïr : sourire T'es là depuis quand ?

- Je ne sais pas, mais j'ai attendu quand même !

Zaïr : Scuse w'Allah bébé, je sais tu m'as dis de rien faire mais regarde comment il m'a...

- Chut, dis-je en posant mon doigt contre sa lèvre. Je sais, j'étais là et j'ai tout vu. T'as essayé de te contrôler mais c'est cet idiot là, il a joué avec tes nerfs.

Zaïr : Ce fils de chien là !

- Qu'est-ce qui va ce passer pour lui ?

Zaïr : Je sais pas, mais c'est mieux je le calcul pas parce que sinon je vais avoir que des problèmes avec les keufs. En plus se fils de pute il a avoué avoir dit que de la merde pour me provoquer.

- Sur ?

Zaïr : Bah tu sais bien, quand il a dit que Aya l'avait... enfin tu captes quoi ?

- Ah bah tant mieux, bon tu viens, dis-je en montant dans la voiture côté conducteur.

Zaïr : Mais tu joues à quoi ? Mdrr c'est moi qui conduit Zëyhar.

- Monsieur veut faire des manières alors qu'il vient de sortir de garde à vue et qu'en plus c'est ma voiture.

Zaïr : pff fit-il avant de monter côté passager. Les petits sont avec qui ?

- Ils sont chez Mama.

Zaïr : Hein ?

- Bah ils sont chez ta mère quoi.

Zaïr : Non mais toi qu'est-ce que t'as dis ?

- Quoi qu'est-ce que j'ai dis ? rire.

Zaïr : T'as pas dis tantie Zëyhar mais mama.

- Ah j'ai pas fais attention, dis-je en démarrant. Et c'est grave ?

Zaïr : Non mais ça me touche que après toutes ses années tu t'es enfin décidé à ne plus l'appeler "tantie" mais "mama.

- J'ai pas fais exprès, je sais pas c'était sur le coup.

Zaïr : Oui bah c'est continu, je pense que ça lui fera plaisir.

- sourire Tu penses ?

Zaïr : Elle te considère comme sa fille Zëyhar et officiellement c'est ta belle-mère je te rappel.

- Et moi avec le temps j'ai fini par le voir comme une deuxième mère.

Zaïr : Ça fait plaisir d'entendre ça.

- À ce point ?

Zaïr : Bah oui.

- rire

Zaïr : Bon vas-y met de la musique.

- Je conduis, tu peux le faire toi.

Zaïr : Si tu veux mais ne te plains pas, dit-il avant de mettre la musique.

« Dis moi que tu m'aimes. » - Zëyhar Où les histoires vivent. Découvrez maintenant