Chapitre 33

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Je suis d'humeur un peu fleur bleu pour ce chapitre j'avoue. Mais une pause pour les deux amoureux ne leur feront pas de mal. Et comme on dit, c'est le calme avant la tempête ;)

HOLDEN

Je respirais enfin de nouveau. C'est comme si j'avais laissé mon cœur chez ses parents en partant à l'aéroport. Tandis que mon corps fuyait cette situation de malheur, mon cœur lui voulait à tout prix rester avec elle.

J'étais foutu. Un homme faible à cause d'une femme. C'était impardonnable lorsqu'on côtoyait la haute sphère comme moi car c'était le meilleur moyen pour touts ces enfoirés de m'atteindre. Car oui c'est bien connu, la seule faiblesse de l'homme, c'est la femme.

Bon j'exagère un peu. Mais à l'instant précis j'étais heureux de voir qu'elle avait décidé de revenir... avec mon cœur. Elle était allongée près de moi, nue, resplendissante. Ses yeux me scrutaient tandis que je laissais mes mains caresser la peau de son ventre.

- comment tu te sens ? Je posais la question.

- Si tu parles du fait que je vais devoir m'adapter à une nouvelle vie... eh bien, bizarrement je suis sereine.

- Ah bon ? Je demandais, surpris.

- Mais c'est l'effet Holden Harris qui fait ça. Quand je retournerais dans mon lit ce soir, je paniquerais sûrement.

Mes yeux s'agrandirent suite à sa révélation. Elle m'épatait de jour en jour. Je n'en revenais pas qu'elle se confit aussi facilement. Elle qui avait toujours eu du mal à dire le fond de sa pensée.

- ce soir tu ne seras pas seule. Et les autres soirs non plus d'ailleurs. Je débitais le plus vite possible pour la rassurer.

Une lueur étrange passa sur son visage. Comme si elle n'arrivait pas à me croire.

- ne me fais pas de promesse Holden... elle souffla.

- Je la tiendrais. Je répondais, sur de moi.

Son regard se fit fuyant et je m'empressais d'attraper son menton.

- je t'ai enfin, et je ne compte plus te lâcher. C'est clair ?

Pour toute réponse elle me fit un fin sourire. Pour n'importe qui, il aurait pu passer inaperçu, mais je savais qu'il m'était entièrement dédié et rien que pour ça je souriais comme un débile.

- j'ai beaucoup de choses à voir avec toi, mais je crois qu'il est trop tôt. Tu as besoin d'apprendre à me connaître et je ne vais pas tout précipiter.

- Je te suivrais. Répondît-elle simplement.

- Je n'ai pas de logement fixe sur New-York. Je balançais sans réfléchir.

- Toi ? Tu n'as pas de pieds à terre sur New-York ? Elle se mit à rire.

C'est vrai que maintenant qu'on en parlait, je me surprenais moi même de ne pas avoir acheter un loft à New-York. Même si au fond, j'en connaissais la raison.

- je crois que je n'ai jamais voulu acheter sur New-York parce que ce n'est pas chez moi.

- Oui... mais enfin je suppose que tu as d'autres propriétés, alors pourquoi pas New-York ? C'est plus chez toi que n'importe où ailleurs.

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