JUDE
Voilà le résumé de ces dernières heures, revenons au présent maintenant.
A cet instant, on était comme deux aimants. On se rapprochait sans même s'en rendre compte. Et au moment ou sa main effleura la mienne, il me porta pour me plaquer contre la paroi.
Il m'embrassa, encore et encore. Sa langue caressait la mienne et c'était absolument exquis. Le ding qui indiquait qu'on était arrivé à destination retendit, il continua de me porter jusque devant la porte.
Il décolla à peine sa bouche de la mienne pour me dire :
- Tu voudrais pas chercher dans la poche de mon jean et prendre la clé ? Il faudrait pas qu'on traumatise quelqu'un si jamais on arrive pas à atteindre le lit... Tu comprends.
Je pouffais de rire et plongeais ma main dans sa foutu poche. Le problème c'est que je sentais son érection contre mon entre-jambe quand je cherchais. C'était loin d'être désagréable mais disons que ça ne facilitait pas la fouille.
Quand je la trouvai, je l'insérai dans la clanche et la porte s'ouvrit comme par magie.
Il referma la porte d'un coup de pieds et même si j'avais la sensation d'être dans un endroit magnifique, j'avais un être humain bien plus intéressant sous la main. Et qui attendait que je m'occupe de lui.
Ça pouvait bien attendre demain de s'émerveiller de la beauté du paysage.
Il poussa une double-porte et encore une fois, je ne vis pas grand chose.
Il s'assit sur ce que je supposais être un lit, je le poussai doucement. Je m'allongeai sur lui pour l'embrasser encore, pendant que ses mains s'affairaient à malaxer mes fesses. Moi j'en profitais pour déboutonner sa chemise. Mes mains glissaient le long de son torse pour atteindre sa braguette.
J'en profitais pour toucher son torse. Il était vraiment bien battit. Je me demandais alors si le père noël n'avait pas décidé de me faire un cadeau en avance mais comme personne ne me répondit la haut, je retournai à mon affaire.
Il passa au dessus. Pour montrer qui portait la culotte probablement, ce qui fit rire ma conscience. Ce genre de complexe purement masculin. Nan mais c'est vrai quoi. Ils ont un complexe d'infériorité ? Tout le monde sait que ce sont les femmes qui portent la culotte.
Oh putain...
Sa bouche dans mon cou me fit totalement oublier mes sales remarques. Sa main descendit le long de mes côtes, puis sur mes hanches et ses doigts creusèrent ma chaire pleine. Il était sérieusement en train de m'exciter en faisant ça.
Continue.
Il tira sur ma robe et la remonta jusqu'à l'enlever complètement. Il s'arrêta, me fixa et sourit.
- Quoi, qu'est-ce que j'ai ? T'as jamais vu une femme en soutif culotte de ta vie ?
- Disons que je te trouve vraiment très bandante.
Il me fallut un sacré bout de temps pour comprendre qu'il parlait de moi parce que je n'aimait pas les compliments. Bon sang, qu'est-ce qu'ils avaient les mecs avec leurs compliments à la con. Ils pouvaient pas baiser comme tout le monde et fermer leur bouche, nan c'était trop leur demander. Je levais les yeux au ciel à cette pensée.
- Tais-toi. Et embrasse-moi avant que je change d'avis !
- Puisque c'est si gentiment demandé. Il parut vexé, merde.
J'étais clairement en manque de ses mains sur mon corps, il ne pouvait pas me planter maintenant, pas après m'avoir allumé comme ça.
Je ne savais tout simplement pas quoi dire. Habituellement je ne me faisais pas prier deux fois avant que le gars reprenne son affaire. Mais ce soir quelque chose me poussait à ne pas faire ce que je faisais d'habitude. C'est à dire partir tout simplement. Je ne savais pas pourquoi mais cet homme m'intriguait. Ou alors je m'en voulais encore de l'avoir mentalement insulté d'abruti tout à l'heure. Ouais, ça devait être ça.
VOUS LISEZ
Pourquoi pas
RomanceLorsqu'une fille ne croyant plus en rien croise par hasard un jeune millionnaire, cela ne peut que déraper. Il va lui apprendre à aimer. Elle va lui apprendre à lâcher-prise. Ils devront cohabiter dans ce chaos qui leur sert de vie. À marcher ensemb...