Chapitre 6

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HOLDEN

Je n'ai même pas prit la peine d'appeler pour annuler tous mes rendez-vous de la matinée.

J'avais tellement envie de rester la journée au lit. Mais je ne peux pas malheureusement.

Je crois que John n'est pas très content. Mais j'en ai rien à battre aujourd'hui. Je suis heureux, enfin à la limite du possible. Mais heureux quand même.

J'attrape mon iPhone et compose un numéro.

- Harris ! Que me vaut cet honneur ?

- Arrête t'es conneries Wesley. J'ai besoin de ton aide.

- Le grand maître aurait il besoin d'un coup de main ? Il se marre.

- Non.

- Tu es sure ?

- Non, écoute. Il faut que tu me retrouve quelqu'un...

- Holden. La dernière fois que tu m'as demandé des renseignements, ca a mal fini. Et encore tu t'en es sorti avec une simple amende. Tu aurais pu aller en taule.

- Oui mais la c'est différent.

- Ah. Tu veux dire que ce n'est pas pour le travail cette fois si ?

- Non.

- Alors je n'ai pas le droit de m'introduire dans la vie privée des gens.

- Je sais !

Il commence à m'agacer prodigieusement.

- Bon. Donne moi toutes les infos et je vais faire ce que je peux.

- Merci beaucoup. Je te revaudrais ça.

- Ouais... Tu payeras ma caution pour me sortir de taule. Bon, les infos. J'attends.

- En fait, je ne connais que son prénom et son nom de famille.

- Tu te fous de ma gueule j'espère ?

- Non.

- Tu sais au moins dans quel quartier elle habite dit moi ?

- Non plus.

- Habite-elle au moins à New-York ?

- Je ne sais pas. Mais écoute. Tu cherches d'abord dans l'upper, si ça ne donne rien, tu cherches dans les alentours. Et si tes recherches ne sont pas concluantes alors laisse tomber.

- Putain. Ce que tu m'agaces parfois.

- Je sais être très persuasif quand je veux.

- Je n'ai pas le choix surtout. On est amis depuis si longtemps que je ne peux rien te refuser.

- Merci Wes. Envoie toutes les photos des Jude Reed que tu trouveras dans le quartier et ses alentours. Élimine déjà toutes celles qui n'ont pas les yeux marron et les cheveux châtains.

- En fait, tu me demandes de retrouver une aiguille dans une botte de foin. Il soupire.

- C'est l'idée oui.

- Je t'envoie la pré-sélection dans la matinée.

- Encore merci.

- Ouais.

Je raccroche. Plus qu'à attendre. Je sens déjà ma patience s'amenuiser à vue d'œil.

Pourquoi pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant