Chapitre 13

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HOLDEN

Elle s'approche dangereusement de moi. Je sens qu'elle me nargue.

C'est ce qu'on va voir Jude.

Je la fais monter sur moi. Soudain je prend conscience qu'elle aurait vraiment pu se faire agresser et j'arrête de sourire.

- et je le referais sans hésiter. Pour toi.

Ses yeux s'agrandissent. Un instant je crois qu'elle va s'enfuir et celui d'après elle m'embrasse.

Ses baisers sont ardents et je commence vite à monter en température. Putain, c'est dingue l'effet qu'elle me fait. J'ai rarement vu quelqu'un avec autant de charisme qu'elle. Même mes collaborateurs ne sont pas aussi imposants. On pourrait la mettre dans une salle remplie qu'elle aurait l'attention de tout le monde. On ne verrait qu'elle.

Je me lève tout en la gardant dans mes bras. Je vais m'allonger sur mon lit et je pose des baisers légers dans son cou.

- Holden attend.

Je m'arrête net et lève la tête.

- qu'est-ce que tu as ?

- As-tu une capote ?

Le temps que la question fasse le tour dans ma tête et je me rend compte que non, je n'en ai pas.

- non.

- Très bien. Je ferais mieux d'y aller.
Elle se relève, tire sur son pull, qui est le miens en faite, et commence à partir.

- nan mais tu fais quoi la ? Je lui demande quelques peu énervé.

- Je suis désolée mais il faut que je m'en aille.

- Pourquoi ?

- Je n'ai pas d'affaires pour demain, il faut encore que je mange et j'ai du boulot.

- Je t'achèterais des affaires, tu peux travailler et manger ici. Il y a un room service tu sais.

- Je ne veux rien Holden. Elle souffle. Rien qui vienne d'un inconnu.

- Je ne suis pas un inconnu ! Protestais-je.

Elle rigole.

- tu crois que parce que j'ai couché avec toi, alors je vais passer le reste de mes nuits à tes côtés ?

Ses paroles me firent l'effet d'une gifle. Je savais qu'elle avait raison et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'être blessé par sa remarque.

- Non... Je bégaye.

Elle me regarde avec un air mauvais. Son expression a changé en quelques secondes, comme si elle c'était renfermé sur elle même.

Je ne comprends pas.

- j'ai dit quelque chose de mal ?

- Je ne couche jamais deux fois avec la même personne. C'est la règle.

Nous nous regardons quelques instants. Le silence est pesant et j'ai l'impression que la pièce se referme autour de moi.

C'est elle qui brise le silence.

- au revoir Holden. Dit-elle en tournant les talons.

Pourquoi pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant