Chapitre 25

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HOLDEN

Elle était encore plus sexy que lorsqu'elle avait porté mon pull.
Jim prit la parole en premier.

- je vais vous poser une série de questions, plus ou moins indiscrètes et vous allez me répondre si vous en avez envie. D'accord Mlle Reed ?

- Aucun problème. Appelez-moi Jude, je vous en pris.

- Très bien Jude. Alors commençons.

Je restais silencieux pendant tout l'entretien jusqu'à ce qu'il pose une question qui fâche.

- Ou sont vos parents ?

- Ils sont restés en France.

J'étais assez bien placé pour savoir qu'on ne devait pas aborder le sujet famille. Je ne sentais cependant aucune gêne dans sa voix, juste un peu de nostalgie.

- avez vous déjà eu des petits amis dans le passé ?

Elle se raidit tout de suite à cette question.

- je n'appellerais pas ça des relations sérieuses donc non.

- Eh bien merci Jude pour m'avoir accordé ce temps. Je vais y aller et vous laisser tranquille.

Il lui fit la bise. Puis vint me serrer la main, mais avant de partir il nous adressa une dernière recommandation.

- Jude, j'ai oublié de vous dire qu'ils ont fini par mettre une tête sur votre prénom. Je ne veux pas vous couper de vos libertés. Mais d'ici à ce que cette histoire se tasse. J'aimerais que quelqu'un vous suive dans tous vos déplacements.

Elle allait riposter mais je la coupais.

- merci Jim. Je vais appeler un de mes gardes du corps pour qu'il la surveille.
Jim parti.

Elle me foudroyait du regard et je savais que ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle ne pète une durite.

Elle fini de manger son dessert en silence. Lorsqu'elle vit que je ne comptais pas la laisser payer. Elle parti comme une furie en dehors de l'hôtel.

Je ne voulais pas la laisser seule trop longtemps. Surtout que le Plaza était réputé et qu'il y avait régulièrement des journalistes en train de poireauter devant l'immeuble.

Je la voyais, plus magnifique encore que tout à l'heure.
Malheureusement j'avais prit l'habitude quand il s'agissait du boulot de fonctionner comme un robot. Sans cœur et froid, sans aucune émotion. Et je crois qu'elle l'avait senti.

Lorsque je passais les portes, je tournais la tête sur la droite et la voyais en train de fumer sa clope.

Une chose que j'avais remarqué chez elle est qu'elle fumait très rarement, mais lorsqu'elle s'en grillait une c'était signe de stresse.
Merci Sherlock c'est vrai qu'il fallait être devin pour le comprendre.

J'approchais doucement et elle senti ma présence très rapidement. Aussitôt des picotements singuliers se firent ressentir sur mes bras et dans mon cou. Elle sentait la même chose que moi puisque la peau dénudé de ses bras s'était transformée comme la mienne.

- Holden... je peux te parler sérieusement ?

- Oui bien-sûre. Je t'écoute.

- Pas ici, emmène-moi chez toi. Nous serons plus tranquilles.

- Très bien. J'appelle un taxi.

- Euh... en faite je suis venue en voiture. Elle baissait les yeux.

Le voiturier nous ramena sa voiture et je montais côté passager. J'avais l'habitude que l'on me conduise. J'étais moi même un véritable adepte des taxis et aussi de mon chauffeur qui m'emmenait partout.

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