Chapitre 3: Holmes Chapel

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*PDV Niall*

C'est se soir que je vais avouer à mes parents que je suis gay. Je suis tellement stressé. J'ai mal au ventre et au cœur. Je vais dehors et ça m'aide à me calmer. Je vais dans notre endroit secret à Louis et moi. Personne en vue comme d'habitude. Je m'assois contre le même tronc d'arbre que je m'assieds toujours et je ferme les yeux. J'entends que mon cœur se calme pour ouvrir les yeux. Il fait nuageux,car il annonçait de la pluie, mais j'aime ça, alors je m'en fout. Je soupire et referme les yeux. Je n'ai pas beaucoup dormit la nuit dernière à cause de mon stresse alors je me rendors rapidement.

Je me réveille à cause de la pluie qui s'abat sur moi. Je regarde l'heure sur mon téléphone et il est 17h30. J'ai passer la journée à dormir ici. Le pire, c'est que je suis encore fatigué. Je marche jusqu'à chez moi dans l'averse. Je rentre et vois ma famille autour de la table. Il m'attende pour le souper.

-Vous m'attendiez?

-Oui, on a essayer de te rejoindre vers 17h25, mais tu n'as pas répondu.

-Oh...

Je regarde mon téléphone. J'ai deux appel manqué de mon frère. Je m'assieds à table,même si je suis encore trempé et je mange. Mon frère me lance des regards qui veulent dire "vas-y!". Je soupire et relève la tête de mon assiette que j'ai à peine touché.

-Maman, Papa, j'ai une nouvelle à vous annoncez. Dis-je hésitant.

-On t'écoute. Dit mon père.

J'avale ma salive difficilement. Greg me frotte le genou en-dessous de la table. Je prend une grande inspiration et je me lance.

-Et bien...je suis gay. Dis-je en expirant.

Je regarde Greg qui me regarde en souriant. Ma mère se lève et s'approche de moi. Elle me frappe dans le visage et part en courant en haut. Mon père se lève à son tour, puis me lance:

-Sale tapette! Tu as vu ce que tu as fait à ta mère. Va t'en de chez moi! On ne veut pas de pédé!

Je reste figé sur place. Une larme coule sur ma joue.

-TU AS ENTENDU?!DÉGAGE SALE PÉDÉ DE MERDE! TU N'ES PAS NOTRE FILS! Cri mon père.

Il vient vers moi, m'attrape par le collet, me lance sur le mur de l'entrée, puis me pointe l'entrée. Greg vient pour me rattraper,mais mon père le tient. Je me lève en pleure et part de la maison. Il y a encore l'averse, mais en deux fois pire. Maintenant, il y a du tonnerre et de l'orage. Je marche vers la gare et paie mon billet avec le peu d'argent que j'ai,vers Holmes Chapel. Je regarde l'heure sur mon cell: 18h30. Je soupire et embarqué dans le train. Une mère avec sa fille me dévisage. Je ne comprend pas. Je regarde par la vitre et vois mon reflet. Je saigne beaucoup du nez. Je m'essuie avec ma manche de chandail qui est tout trempé. C'est sûrement quand mon "père" m'a lancé sur le mur. J'ai environ 7h00 de route à faire à cause des arrêts, alors je pose ma tête sur la fenêtre et sors mon téléphone. Je fais le numéro de Louis,mais mon téléphone me lâche dans les mains. Plus de batterie. Je soupire et repense sans cesse aux mots que mon géniteur à prononcer. "TU AS ENTENDU?!DÉGAGE SALE PÉDÉ DE MERDE! TU N'ES PAS NOTRE FILS!" Pourtant, je n'ai rien fait. On est en 2017 et non en 1990. Je pensais mes parents ouverts d'esprits. J'ai assez honte. Honte d'être moi-même. Ça a été très dur pour moi de m'accepter et même aujourd'hui, j'ai de la misère. C'est pas que j'aime pas les gays, c'est juste moi. J'avais d'autres amis gay avant,ça ne me dérangeais pas.

Je ne suis pas capable de dormir dans un transport en commun. Une auto, ça passe, mais le train, l'autobus, etc. Je ne suis pas capable. Je pense à toute sorte de chose pendant les 7h00 de trajet.

Je suis enfin rendu. Il est 01h40 du matin. On est lundi. J'ai froid et il pleut encore. J'ai faim, parce que j'étais trop stresser de dire à mes parents que je suis gay. Je suis fatigué,car je n'ai pas beaucoup dormit. Je suis faible à cause de tout ses choses là. J'ai peur d'arrivé chez Louis et qu'il me dise de m'en aller, car il est très tôt le matin. J'ai toujours cette foutu phrase qui ne veux pas dégager de ma tête. Mes bras et mes jambes sont engourdis à cause du froid. Je tremble et je saigne encore du nez. Ma tête tourne. Je suis perdu. J'air dans les rues en essayant de trouver la rue Washington. Je suis fatigué, mais j'ai trop de chose dans la tête pour dormir. Personnes n'est dans les rues ou presque,mais c'est du monde soûl ou louche. Je marche et je marche dans ses rues. Après 3h00 à peu près de marche, je vois enfin quelqu'un de potable pour aborder. Je m'approche de lui,mais il a un mouvement de recul.

-Monsieur, je veux seulement savoir où est la rue Washington.

-Elle est par là-bas. Il me dit en pointant derrière moi.

Je marche dans cette direction et je me retrouve sur la rue. ENFIN! Bon, il reste plus qu'à trouver le numéro. Je cherche 1267. Après une bonne trentaine de minutes, je me rencontre que je suis du mauvais bord. Je pense que c'est la fatigue qui embarque. Après une heure de marche,car la rue est très longue, je trouve enfin. J'ai peur de sonner. Je vais cogner à la porte et baisse la tête. Quelqu'un ouvre la porte,mais je n'ose pas relever le regard.

-Em...oui? Dit l'homme avec une voix endormis

-Je peux...je peux voir Louis?

Un silence apparaît. L'homme me relève la tête avec son index et je remarque que c'est Zayn. Il écarquille les yeux.

-Niall,mais qu'est-ce que tu fais là? À cette heure et en cette état? Rentre.

Je rentre donc. La chaleur de la maison m'enveloppe. Zayn me regarde intensément.

-Je vais chercher Louis, va t'asseoir sur le divan, si tu veux.

Je marche alors vers celui-ci et mis assois. Oh mon dieu, il est tellement confortable. Je met ma tête entre mes mains et commence à pleurer. J'entends depuis les escaliers Louis et Zayn chuchoter.

-J'espère que tu ne pas fais lever pour rien, parce que sinon je...

Il arrête sa phrase net, quand il me voit. Il court vers moi et me prend dans ses bras. Je regarde dans le vide,loin dans mes pensées.

-Oh mon dieu Niall! Mais...mais...

-Chuuut...le coupais-je en posant mon index sur ma bouche.

-Que c'est-il passé.

Je lui raconte ce qu'il c'est passé avec le regard baissé. Je pleure un peu. Louis et Zayn sont restés muet.

-J'ai...j'ai honte...

-Tu...tu as honte de quoi? Me demande Zayn.

-D'être moi-même. Je déçois tout le monde. Peut être que mon père disait vrai. C'est de ma faute. Je me déteste. Je suis un monstre. Dis-je en éclatant en sanglot.

Je sens deux paires de bras m'entourer. Après cette accolade, Louis me relève la tête et me dit:

-Ne dis jamais que tu es un monstre. Tu es tout le contraire. Tu ne m'as jamais déçu. Ton père a tout faux. Ce n'est pas une maladie d'être gay. Tu as le droit d'être qui tu veux.

Zayn part et reviens avec des lingettes pour me débarbouiller un peu.

-Ça fait combien de temps que tu n'as pas mangé? Demande Zayn les sourcils froncés.

-Au souper, hier j'ai rien mangé, j'étais trop stresser, alors j'imagine que je n'ai pas mangé avant hier matin.

-Tiens. Me dit Zayn en me laçant une pomme. Mange au moins ça pour l'instant.

Je le remercie et lui sourit en même temps. Nous attendons quelqu'un descendre des escaliers. C'est le père à Zayn (et à Louis). Il me voit et me lance un regard noir.

-Zayn,combien de fois je te le dis de ne pas ramener des itinérants!

Le "frère" de mon meilleure ami (Ziall Moran) [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant