||Partie 23||

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Salem Aleykum.
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Bonne Lecture!
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"Tu me manques mais ma fierté me freine, je veux pas creuser ma tombe sous prétexte que je t'aime".
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Je me réveille nous sommes le week-end et comme prévu les filles viendront. J'ai prié avant d'aller me coucher.

Je me réveille à 7 heures, Aymen n'était pas là, je vais dans la douche pour me brosser les dents puis je ressors pour aller faire le p'tit déjeuné. J'allais déposer tout sur la table quand je vois Aymen sortir de nul part, je crois qu'il était sortit, il portait un jogging militaire et un haut noir je pense qu'il revient du sport, il en fait lui je l'ai jamais vu jusqu'à là. Il tranpirait de partout et ça ajoute son charme ça fait trop homme dur et viril. Il me lance un salem auquel je réponds à coeur ouvert puis il monte. Après une vingtaine de minutes, il redescend et se pose tranquillement. On a mangé vraiment en silence t'aurais dit des fantômes, on a fini moi j'ai débarrassé et lui il est sortir. Tant mieux les filles viendront et on a besoin d'espace pour mieux faire nos folies.

Je vous passe, il est 10h je commence par faire mon ménage histoire que tout sois nickel, je finis au bout d'une heure puis je monte prendre une douche bien froide. Avant même que je trouve le temps de descendre on sonne à la porte, j'ajuste bien mon voile et descend avec vitesse. J'ouvre et c'est bien elles, elles m'ont sauté dessus en même temps en mode tu nous manques. Je les invite à rentrer, on est rentré et on s'est installé je les ai servis à boire.

Moi: Asmar tu vas quand nous raconté?

Je lui fessais des coups d'oeil Mdr.

Asmar: Halounih... hum ni nafise ( laissé moi respirer) franchement.

Nous: Ptdrrrr.

A force de traîner avec nous elle parle même l'arabe tchadien en même tant on l'harcèle tout le temps pour qu'elle apprenne lol.

Fadwa: Comment ça va avec Aymen?

Moi: Hamdoulilah ça va mieux mais juste qu'en ce moment, il est trop affecté par la mort de son père et j'ai tellement mal pour lui wallah! Il est mal et crois toujours que c'est de sa faute si son père est décédé.

Asmar: Miskine. Wallah que je le comprend mais il doit tourner la page.

Un sujet tabou franchement je sais qu'il en souffre toujours de la mort de son père, même s'il m'en parle jamais. J'essaye du mieux que je peux pour l'aider à plus résister mais en même temps il me laisse pas le faire, il est de plus en plus distant et se ferme sur lui même. Ces temps si il est quasiment dehors, il revient tard à la maison et vraiment que j'ai des mauvais pressentiments.

Asmar nous explique qu'après leur deuxième rencontre avec Soudeïsse, ils se sont encore revus et il lui a passé son numéro. À partir de là ils se sont plus contactés et revus très souvent et ça me fait trooop plaisir qu'elle a enfin trouvé son âme soeur et d'ailleurs en parlant de lui depuis mon retour je l'ai plus vu ni contacté.

Nous sommes à présent dans la cuisine entraîne de faire differents plats. Fadwa et moi on s'ambiancait de ouf sur de la musique tchadienne *fanani*, Asmar nous regardait sans rien comprendre miskina Mdr . On a fait une spécialité tchadiennes, du tajine et des brisques puis on est passé au désert moi je prend la relève et fait du fondant au chocolat et des p'tits gâteaux marocains. On s'est posé, franchement c'était trop bien on a parlé de tout et de rien. Après le repas, je ramène les minis gâteaux avec du thé léger typiquement marocain.

Une bonne heure de joie et de détente les filles décident de partir. Je me suis grave amusé avec elles.

Il est 20 heures à présent! Je range le salon et un peu la cuisine vous auriez vu le bazard, en même temps normal trois folles. Je suis montée me prendre une douche bien chaude et je suis ressortie qu'avec une serviette au tour de la taille je pars dans le dressing porte mon pyjama quand Mr débarque, il avait ses traits durs, sourcils froncés. Il n'allait pas bien et ça se voyait, il était débout et fessait les cent pat alors je me calle devant lui pour lui demander qu'est ce qui lui préoccupe autant.

Moi: Hey qu'est ce que t'as?

Aymen:*sec* Rien tu peux bougé!

Moi: Ça se voit que tu vas pas bien.

Aymen: Halass ARRÊTE! Tu me poses sans cesse la même question et je te répond que je vais bien ça va lâche moi les baskets.

Moi: Non, tu veux pas l'admettre c'est tout mais ça va pas!

Aymen: PUTAIN! C'EST AUSSI DIFFICILE DE COMPRENDRE LE SENS DE JE VAIS BIEN? J'AI PAS BESOINS DE TON ATTENTION, NI DE TON AIDE ET NI DE TA PITIÉ.

Moi: Ce n'est pas de la pitié je comprends, ce que tu ressens et t'en dure en ce moment mais je suis là pour t'aider t'as pas à vivre ça tout seul!

Face à mes mots, il recule jusqu'à se retrouver contre le mur et se laisse tombé par terre, il avait le visage tout rouge.

Aymen: JE VEUX PAS D'AIDE! ENCORE MOINS DE TOI. JE VEUX PAS QUE TU M'AIDE!

Il disait ça mais ses yeux disaient le contraire. Il prononce cette phrase avec une voix toute cassée. Je pouvais voir ses yeux qui brillaient.

Aymen:*voix cassée*Ce jour, j'étais là quand elle a était assassinée et j'avais eux le choix celle de la protéger où la laisser mourrir devant mes yeux mais mon arrogance, ma fierté et mon désire de tenir parole m'ont complément aveuglées et j'ai chois de la perdre * larme*. Je voulais pas mais c'était mon choix et ma faute et aujourd'hui il y a trois ans exactement qu'elle est morte à cause de moi.

Quand je l'ai vu dans cet état sans réfléchir je me suis assise à ses côtés et le prend dans mes bras.

Moi: Tu pensais avoir pris la bonne décision, tu savais pas t'as pas à t'en vouloir toute ta vie Aymen il faut vraiment que tu avance. Je sais à quel point t'as souffert mais à présent que je sais tout je comprend vraiment ta douleur mais sache que t'es plus seul je suis avec toi et je le serais tant que jaurais une long vie inch Allah ensemble on pourra franchir cette ligne de tristesse.

Aymen:* larme*Ne me quitte pas!

Le voir comme ça me brise énormément le coeur il est complètement anéantie. Jusqu'à là je l'ai jamais vu pleuré je sais aussi que c'est plus fort que lui. Il me serre très fort contre lui et enfouit son visage dans mon cou. On est resté un long moment puis il se décolle de moi pour aller dans la salle de bain. Je me sentais mal pour lui ya Allah, j'ai tellement envie de l'aider plus et de le rassurer, il a beau faire le thung mais au fond c'est un homme comme les autres, il a un coeur brisé et se fait à l'idée qu'il est le responsable et détruit lui même sa famille.

30min il ressort les cheveux mouillé avec un jogging et torse nu moi je suis allongé sur le lit sur le ventre il me rejoint et s'allonge prêt de moi, je lui touchais les cheuveux soigneusement puis il me prend dans ses bras. J'arrive à m'endormir.

[1] ||Chronique de Nadiya|| Correction!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant