28. Tu es à moi, Jeanne.

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\!/ Chapitre plein d'amûûûr et de Baptiste et de Jeanne qui se déshabillent et d'hypothétiques futurs bébés hehehe ! \!/


Je la soulevai dans mes bras pour passer le seuil de la porte, la faisant rire à travers ses larmes. Elle n'avait pas arrêté de pleurer depuis que nous étions mariés. Je supposais qu'elle évacuait toutes ses peurs, ses angoisses, ses peines... Je la reposai au sol en souriant, et enlaçai sa taille pour l'embrasser tendrement. Elle noua ses bras autour de mon cou, se pressant doucement contre moi. Quand je l'avais vue ainsi vêtue dans l'église... J'avais cru que mon cœur s'était arrêté de battre. Elle était si belle... Et elle était à moi.

Doucement, je m'écartai d'elle, et pris son visage entre mes mains :

« - Je t'aime, Jeanne. Et je ne compte plus te quitter. »

J'essuyai ses joues en souriant, et elle murmura :

« - J'ai tellement eu peur que tu ne sois pas dans l'église, ou... Ou que le prêtre s'aperçoive que je n'étais pas catholique...

- Mais ça n'est pas arrivé. »

Elle secoua la tête. En souriant, je la soulevai encore une fois dans mes bras, et entrepris de monter à l'étage, dans notre chambre.

En pénétrant dans la pièce, un sourire m'échappa. Ce n'était pas rangé. Les robes étaient sorties du coffre, étalées sur le lit, tout comme le reste du trousseau. En voyant cela, Jeanne eut une mine horrifiée, et remua dans mes bras. Je la reposai doucement au sol, et elle s'empressa de tout rassembler dans le coffre. Je l'observai faire, amusé de sa gêne, qu'elle cherchait à cacher. Mais je m'en apercevais à ses joues rouges, ses mains tremblantes, et sa respiration saccadée. Doucement, je vins me mouler contre son dos. Aussitôt, elle se raidit contre moi. J'enlaçai sa taille et lui demandai à l'oreille :

« - Seriez-vous troublée, mademoiselle ? »

Elle tourna légèrement la tête vers moi, les pommettes rouges :

« - Oui. Par toi. »

Mon ventre se tordit devant ces simples mots. Je la retournai pour pouvoir l'embrasser tendrement, en essayant de réfréner ma fougue. Elle s'agrippa à ma veste, répondant à mes baisers avec amour. Son corps contre le mien faisait monter une vague de désir en moi. Je la désirais tellement !

Je séparai nos bouches pour incliner sa tête en arrière, me penchant pour embrasser son cou. Un souffle surpris lui échappa. Bien vite, elle s'abandonna entre mes bras à mes baisers. Je la soutins par la taille pour la garder contre moi, remontant pour embrasser de nouveau ses lèvres. Elle me rendait fou. Fou d'elle. Doucement, je m'écartai pour enlever ma veste, et ma chemise. Aussitôt, ses joues devinrent cramoisies, mais elle s'avança vers moi pour effleurer mon torse des doigts :

« - Je me souviens... Lorsque je t'ai vu te rafraîchir... J'avais été si troublée par ton dos... »

Ses yeux brillèrent d'un éclat que je n'avais encore jamais vu. Lentement, elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser mon épaule gauche. Un frisson parcourut mon échine. Ses bras enlacèrent ma taille, tandis qu'elle parsemait ma peau de doux baisers. Jamais je n'avais ressenti un tel trouble avec une femme. Cette conclusion me conforta dans mon idée que c'était elle, la femme de ma vie. Celle que j'avais cherchée partout, en vain.

Doucement, je l'écartai de moi pour enlever son collier, que je laissai tomber au sol. Je la fis de nouveau tourner pour enlever les multiples épingles qui maintenaient son chignon. Une longue natte se déroula dans son dos, que je m'empressai de défaire. Je passai doucement mes doigts dans sa chevelure rousse, et la sentis frémir. Je baissai lentement les mains pour délacer les liens de sa robe. Je fis glisser le tissu au sol, et elle ne fut plus vêtue que de sa chemise. Aussitôt, elle croisa les bras sur sa poitrine. Une brusque vague de désir m'envahit, mais je pris sur moi pour me pencher et lui demander à l'oreille :

Raison ou sentiments ? ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant